Des combats ont éclaté en septembre causant d'importants dégâts aux habitations et au marché. Depuis, la situation s'est calmée, mais de nombreux quartiers restent vides. Les populations se sont regroupées dans deux sites qui comptent environ 12 000 déplacés.
Birao est située dans l’extrême nord-est du pays, enclavée entre le Tchad et le Soudan, à 1200 kilomètres de la capitale. Nous y rencontrons Fatima qui vit dans une tente collée à celle du voisin. Elle fait la cuisine pour toute la famille dans le site de déplacés de la Minusca. « Je ne peux pas rentrer. On a incendié ma maison tout le monde est parti. Je ne peux pas rentre comme ça », dit-elle.
Un peu plus loin Roseline s’occupe de sa fille de moins de 2 ans. Elle voudrait rentrer chez elle, mais pour elle non plus, ce n’est pas si simple : « Pour le moment il n’y a personne dans les quartiers, on est tous là. » Son mari ? « Il est parti à Bangui, il a eu peur et il nous a laissés ici. »... suite de l'article sur RFI