En Centrafrique, la nouvelle session de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale s’inscrit dans un climat politique quelque peu tendu à un an des élections. La session d’hier, mercredi 13 novembre, a été marquée notamment par le retour effectif dans l’Hémicycle, de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Abdou Karim Meckassoua, qui avait été destitué en octobre 2018.
Abdou Karim Meckassoua n’était pas venu siéger à l’Assemblée en tant que député depuis sa destitution en octobre 2018. Il n’a pas pu poser sa question au gouvernement et a tenu un point presse. Il y a dénoncé les manquements estimés du gouvernement, influences extérieures, injustice, corruption, favoritisme : « C’est pour toutes ces raisons que j’avais voulu interpeller le gouvernement. Et si monsieur le Premier ministre avait encore un tout petit peu d’honneur, s’il aime vraiment notre patrie, qu’il quitte ses fonctions, et il pourra ainsi encore espérer laisser une toute petite trace dans l’histoire de notre pays non pas comme un pitoyable fossoyeur de ses intérêts mais comme un homme politique qui aura su prendre ses responsabilités. »