La participation des femmes à la vie sociale, économique, politique et culturelle de leur pays n’est pas une faveur que les hommes accordent aux femmes mais plutôt un droit reconnu à celles-ci par plusieurs instruments juridiques nationaux et internationaux. Cette participation présuppose des capacités susceptibles d’augmenter non seulement l’efficacité d’action des femmes et leur plus grande visibilité sociale, mais aussi, et surtout, leur indépendance vis-à-vis des hommes.
Cette résolution de la crise Centrafricaine passe par une démarche soucieuse d’équité entre les sexes dans les efforts de reconstruction post-conflit et de tenir compte des besoins particuliers des femmes et des petites filles
Dans une situation comme celle des femmes de la République Centrafricaine, pays qui vit encore la violence, il semble être intéressant d’examiner comment les femmes participent à la reconstruction post-conflit d’un Etat. Les violences faites à la femme ont entraîné la contagion du SIDA et d’autres maladies sexuellement transmissibles. Plusieurs femmes sont restées veuves et traumatisées à cause de la perte de leurs époux. Elles sont devenues inconsolables suite à la perte de leurs enfants et d’autres membres de famille. Elles sont traumatisées suite au viol de leurs filles majeures et mineures par les agresseurs en présence des parents. Elles ont dû lutter pour la survie dans une situation de déplacées de guerre sans ressources. Elles souffrent encore de la fuite de leurs enfants des écoles, en vue de l’enrôlement dans les forces militaires. Elles sont sorties épuisées d’une guerre dont elles étaient, avec leurs enfants, les principales victimes. Avec le soutien indéfectible des autorités de Bangui femmes debout pour la paix en Centrafrique veut jouer ce rôle de formation, sensibilisation et d’orientation de nos mamans sur tout le territoire national.
FEMMES DEBOUT POUR LA PAIX EN CENTRAFRIQUE
MADAME PEHOUA – NICOLE