Depuis un an et demi, la protection civile centrafricaine peut compter sur plus de 140 sapeurs-pompiers volontaires pour intervenir à tout moment. Un corps en pleine formation, mais qui manque cruellement de moyens. Reportage.
Comme des ombres, à la lueur de réverbères, les sinistrés du camp Delacourt se regroupent pour le repas du soir. Sur les seules communes de Bangui et Bimbo, la crue de la rivière Oubangui a fait plus de 15 000 déplacés. À la tombée de la nuit, un véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV) rouge de la protection civile se gare à proximité du camp. Ils seront quatre de vacation cette nuit-là. Ces inondations constituent leur première intervention d'ampleur depuis qu'ils ont intégré le processus de formation des sapeurs-pompiers volontaires (SPV).... suite de l'article sur RFI