Centrafrique : La Minusca alimente l’insécurité pour que son mandat soit renouvelé continuellement

Publié le lundi 9 decembre 2019 | Le Potentiel Centrafricain

© Autre presse par DR
Des soldats de la Minusca en patrouille

Bangui, La présence de l’ONU dans un pays est considérée depuis toujours comme une mauvaise nouvelle. La preuve en est que les pays où l’ONU marque sa présence pour soi-disant, maintenir la paix, sont basculés constamment dans l’instabilité qui ne dit pas son nom.

Il suffit de jeter un coup d’œil en RD Congo voisin dont l’ONU a mis ses pieds depuis soixante (60) ans, pour comprendre réellement que partout dans le monde entier, les casques bleus ne font que le désordre dans les pays où ils siègent pour permettre à ce que leur mandat soit constamment renouvelé.

En Centrafrique, c’est la même situation qui est connue, et après la crise traversée, on a l’impression que les choses ne font que s’empirer dans l’arrière-pays. Même si les autorités du pays font des efforts pour qu’il ait retour de la paix et de la stabilité, les casques bleus, sur injonctions, de leurs chefs hiérarchiques, instrumentalisent toujours les groupes armés à semer des troubles contre les populations civiles.

Cette forme d’alimenter la crise, est connue de tout le monde. Les évènements de Bambari, Kouango, Bakala, Ippy, Lemouna, Bohong, Koui, Koundjili, Kabo, Batangafo, Bandoro, Birao, Amdafock, Mingala, Gambo, Bangassou, Bambouti et autres, sont l’œuvre des casques bleus qui ravitaillent les groupes armés et les transportent dans d’autres localités pour l’accomplissement des missions criminelles.

Si une fois la stabilité règne sur toute l’étendue du territoire national, on est sûr que la Minusca va plier ses bagages pour tout bon. Or, si les casques bleus venaient à quitter la terre centrafricaine, il est évident que les fonctionnaires civils et militaires vont galérer dans leurs pays d’origine.

C’est pour dire clairement la Minusca ne peut qu’alimenter l’instabilité dans le pays pour faire croire aux yeux du monde que la crise continue afin que son mandat soit continuellement renouvelé à chaque année.

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