La baisse du fleuve Oubangui par rapport aux débordements des semaines précédentes, commence à encourager le retour de certaines personnes sinistrées qui s'étaient rendus dans des sites ou chez des proches parents . Tel a été le cas de Maxime Kongbo-Konza, habitant de la cité Kolongo (6ème arrondissement) qui a regagné sa maison après quelques semaines passées dans sa belle-famille à Lakouanga.
La décrue du fleuve Oubangui fait revenir petit à petit les déplacés des quartiers touchés
En traversant les quartiers touchés par l’inondation, plus de 60 % des populations déplacées n’ont pas encore regagné les ménages.
Selon Maxime Kongbo-Konza, un des habitants de la cité Kolongo, précédemment inondée, c’est au risque de sa santé qu’il est revenu dans sa maison car en principe, avant de regagner son domicile, il faut désinfecter l’endroit afin de minimiser les risques de contamination.
« Aujourd’hui, nous ne sommes pas à mesure de résoudre les problèmes provoqués par cette inondation avant de regagner notre maison » a déclaré Maxime Kongbo-Konza.
Selon lui, la décrue de l’Oubangui, n’est pas synonyme de retour systématique de tous les déplacés. Beaucoup des sinistrées ont perdu leurs maisons et il y a également des maisons inondées qui sont encore debout mais comportent des risques d’effondrement, qui peuvent entrainer des pertes en vie humaine.
Maxime Kongbo-Konza exhorte les autorités du pays et les ONG humanitaires de les soutenir afin de reprendre leur vie comme au paravent, en désinfectant les zones précédemment inondées et aussi dans la reconstruction des maisons écroulées.