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Le Premier Ministre, Firmin Ngrebada interpellé une fois de plus par les élus de la nation

Publié le jeudi 12 decembre 2019  |  Agence Centrafrique Presse
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© Primature par DR
Le Premier Ministre Firmin Ngrebada a reçu le mémorandum de la plateforme "E zingo Biani" destiné au Président de la République, Chef de l`État.
Lundi 30 septembre 2019. Le Premier Ministre Firmin Ngrebada a reçu le mémorandum de la plateforme "E zingo Biani" destiné au Président de la République, Chef de l`État. Le Chef du gouvernement a fait une brève intervention à cette occasion.
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Trois semaines après son dernier passage à l’Hémicycle de l’Assemblée Nationale, le Premier Ministre, Firmin Ngrebada a été interpellé une fois de plus, mercredi 11 décembre 2019 par le parlement présidé par son 1er vice-président, l’Honorable Jean Symphorien Mapenzi.

Le Premier Ministre, Firmin Ngrebada interpellé une fois de plus par les élus de la nation
L’objectif de cet exercice consiste à répondre aux différentes préoccupations des élus de la nation qui s’articulent entre autres autour de trois points importants à savoir : les motivations qui ont donné lieu à la création du Comité Stratégique d’Appui aux Prochaines échéances électorales, les raisons du retrait du projet de loi organique portant composition, organisation et le fonctionnement de l’Autorité Nationale des Elections et les avancées des activités de l’Unité Spéciale Mixte de Sécurité (USMS) à Bouar.

En réponse à la première question, le Premier Ministre, reconnait que l’organisation des élections en République Centrafricaine relève du domaine de la loi, et qu’il est donc impossible que les actions du comité stratégique d’appui aux prochaines échéances électorales puissent empiéter sur les actions prépondérantes de l’Autorité Nationale des Elections (ANE).

« La République Centrafricaine est résolument engagée sur la voix de la démocratie et se doit le devoir de respecter le partage des compétences régies par la Constitution et le Code électoral » a déclaré le premier ministre, Firmin Ngrebada.

Selon le chef du gouvernement, aucune disposition de la Constitution du 30 mars 2016 n’empêche le Premier Ministre, chef du gouvernement dans son rôle de garant des élections, de mettre en place un tel comité pour appuyer le processus électoral.

Il poursuit en indiquant que ce comité va soutenir l’ANE sur les questions techniques, négocier avec les partenaires pour dégager des fonds pouvant aboutir à l’organisation des prochaines élections, suivre régulièrement chaque étape du processus électoral et veiller à la bonne exécution du chronogramme.

Sur la question du retrait projet de loi organique portant composition, organisation et le fonctionnement de l’Autorité Nationale des Elections, le Premier Ministre a expliqué que l’initiative des lois appartient au gouvernement par des projets de loi et au parlement par des propositions des lois.

Le Chef du gouvernement a indiqué que c’est suite à un rapport du ministre de l’Administration du territoire relatif à l’examen de ce projet par la commission élargie et après examen au conseil des ministres, que le gouvernement en tant qu’auteur a pris la décision de retirer ce projet.

« Je tiens à rappeler qu’aucune disposition de la Constitution de la République Centrafricaine n’interdit cela, surtout lorsque le gouvernement estime que les circonstances rendent ce retrait nécessaire », a indiqué Firmin Ngrebada.

Le Premier Ministre a donné aussi deux autres raisons essentielles pour la retrait du projet de loi; d’abord, la composition des membres de l’Autorité Nationale des Elections et la fin du mandat des membres actuels qui portent directement atteinte à l’indépendance de cette institution.

Pour clore sur ce sujet, le Premier Ministre a rassuré les élus de la nation que d’ici peu, ce projet sera à nouveau soumis à l’appréciation et à l’adoption de la représentation nationale.

Quant à la question des avancées des activités de l’Unité Spéciale Mixte de Sécurité (USMS) à Bouar, le Chef du gouvernement a réitéré que l’accord politique pour la paix et la réconciliation du 06 février dernier en ses articles 16 et 17 précise le fondement et la création des Unités Spéciales Mixtes de Sécurité (USMS).

Selon lui, pour la mise en œuvre de ces USMS, un groupe de réflexion stratégique a été mis en place pour déterminer les grands axes afin d’aboutir à des documents stratégiques visant à garantir la légitimité des actions, la mobilisation des ressources et la mise en œuvre proprement dite.

Il faut noter que l’Unité Spéciale Mixte de Sécurité (USMS) de Bouar a été lancée le 16 octobre 2019 par le Président de la République et sa la mise en œuvre en formation des ex-groupes armés se poursuit et prendra fin en décembre 2019.
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