La tension est désormais visible entre le pouvoir de Bangui et le parti KNK, galvanisé par le retour au pays de son Président fondateur, le général François Bozizé le week-end dernier.
Programmé pour ce samedi 21 décembre dans la cour de l’école primaire « Kpangaba » au quartier Boeing, dans la commune de Bimbo, une banlieue de la capitale Bangui, un meeting populaire du parti KNK est plus que jamais menacé, suite à une circulaire du ministre de l’Éducation nationale interdisant toutes actions visant à réunir des personnes, comme un meeting, ou encore un rassemblement quelconque à l’intérieur de tout espace scolaire sur le territoire national.
Cette circulaire, signée par le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, qui vient d’être publié à moins de 24 heures du meeting du KNK, est ni moins ni plus une interdiction à peine voilée du gouvernement
Le gouvernement a-t-il le moyen d’interdire le meeting du KNK ?
Pas si sur, selon plusieurs sources au ministère de la Sécurité publique qui redoutent une avalanche des violences si jamais le gouvernement prend le risque de déployer sur place des forces de l’ordre, surtout à Boeing, ou encore à Boy-Rabe, réputés dangereux et fiefs du parti KNK dans la capitale.
D’ailleurs, l’exemple du meeting du KNK à Boy-Rabe, interdit par le gouvernement, mais maintenu par le KNK la fois dernière, a finalement eu lieu sans aucun incident jusqu’à la fin.
En tout cas, c’est désormais tendu entre le pouvoir de Bangui et le parti KNK qui compte revenir au pouvoir d’ici 2021.
Ci-dessous l’extrait du communiqué du ministre de l’Enseignement primaire et secondaire interdisant le meeting du KNK de ce vendredi.