Le secteur minier centrafricain, notamment l’exportation du diamant connaîtra un succès dans les mois à venir. Ce succès se fera à travers la levée totale de l’embargo infligé par le Processus de Kimberley (PK) depuis 2013, année du déclenchement de la crise militaro-politique dont on a jugé que l’exportation du diamant peut contribuer à la continuité de la guerre dans le pays.
Aussitôt après le retour du pays à l’ordre constitutionnel, les nouvelles autorités ont engagé toutes les démarches pour que cet embargo soit levé. C’est ainsi qu’avec les efforts déployés pour le retour progressif de la sécurité sur toute l’étendue du territoire, le pays s’est conformé aux exigences du PK lesquelles, certaines zones dites rouge, passent au vert avec l’exportation des diamants.
Ces efforts faut-il le signaler, font également suite aux mesures prises par le Département des Mines que dirige le ministre Léopold Mboli Fatran suite à la volonté politique affichée du président Touadéra, à l’endroit des opérateurs miniers qui doivent être en règle vis-à-vis de l’Etat dans leurs activités.
Le ministre Mboli Fatran a eu à participer plusieurs rencontres internationales, entre autres, en Afrique et récemment en Inde où à travers ses négociations plusieurs promesses ont été faites pour que l’embargo du PK soit levé totalement. C’est dans ce sens que les choses évoluent très bien en ce moment.
La Russie vient de prendre la présidence du processus de Kimberley, processus qui encadre le commerce du diamant en Afrique. La Russie qui émet sa volonté pour que les ressources du sous-sol des pays africains participent à leur développement économique, fera de sorte que l’embargo du PK sur le diamant centrafricain soit levé totalement en vue de son exportation et que les activités diamantifères reprennent dans les toutes les zones du pays.