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En Centrafrique, l’Église tente de situer les responsabilités après une affaire de pédophilie

Publié le mardi 7 janvier 2020  |  La Croix
L`infirmerie
© Autre presse par DR
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L’ex-secrétaire exécutif de Caritas Centrafrique, le père Luk Deft, religieux belge de la congrégation des Salésiens est accusé d’avoir commis des abus sexuels sur des mineurs en Centrafrique.

Depuis la révélation de cette affaire, la coordination des affaires humanitaires de l’ONU a déclaré que ses liens avec Caritas Centrafrique resteraient « suspendus jusqu’à la fin des enquêtes en cours ».

Comment cette crise est-elle vécue dans l’Église de Centrafrique ? La Croix Africa a enquêté.L’affaire a été rendue publique mi-novembre après la diffusion sur CNN d’un documentaire dans lequel, un jeune Centrafricain, victime d’abus sexuels présumés donnait son témoignage. Âgé de 13 ans lors des faits, ce jeune garçon accusait l’ex-secrétaire exécutif de Caritas Centrafrique, le prêtre salésien belge Luk Deft, 50 ans, d’avoir abusé de lui.

Mais les victimes pourraient être plus nombreuses. Dans une interview accordée à La Croix Africa, début décembre, le président de la conférence épiscopale centrafricaine, Mgr Nestor-Désiré Nongo-Aziagbia, évêque de Bossangoa (nord-ouest) expliquait que le prêtre était en contact avec un groupe d’enfants.

Selon lui, après le départ du religieux de Centrafrique (fin juin), « un membre du personnel de Caritas Centrafrique, en lien avec une autre dame, avait organisé une vidéoconférence entre le père Luk et un groupe d’enfants vulnérables ». Il ajoute encore que « le prêtre prenait soin de ce groupe d’enfants vulnérables depuis un certain temps. Il payait leurs études, leur organisait des sorties, leur donnait des cadeaux »
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