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Centrafrique : Le rapport du FMI des perspectives économiques 2019 présidé par le ministre Henri-Marie Dondra

Publié le mercredi 8 janvier 2020  |  Le Potentiel Centrafricain
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© Ministère par DR
Projet de loi de finances 2019 : Le ministre Dondra présente un projet de budget en hausse
Le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Abdoul Karim Meckassoua, a présidé ce jeudi 11 octobre 2018, la plénière parlementaire consacrée à la présentation par le ministre des finances et du budget Henri-Marie Dondra du projet de loi de finances pour 2019.
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Le Ministre des Finances et du Budget Henri-Marie Dondra, assisté de son collègue de l’économie, du plan et de la coopération internationale Félix Moloua ainsi que celui des petites Moyennes Entreprises Maouloud Moussa Terab, a présidé ce 06 janvier 2019 dans la salle de conférence de la BEAC, la présentation de l’édition d’octobre 2019, du rapport des « perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne élaboré par les services du Fonds Monétaire International (FMI). Cet évènement a vu la présence du président du Conseil Economique Social Alfred Tainga Poloko, du représentant résident du FMI en RCA M. Victor A.B. Davies, celui de la Banque Mondiale, du Directeur National de la BEAC et quelques cadres du Ministère des finances et ceux de l’économie et du Plan.

Le thème global de ce rapport est « faire face à l’incertitude » qui consiste a analysé les risques émanant de la situation économique mondiale sur les économies africaines et préconise les politiques à adopter pour réduire ces risques. Les sous-thèmes de ce rapport concernent la « Concurrence, compétitivité et croissance » et les « arriérés intérieurs ».

En effet, le président Faustin-Archange Touadéra fait de la réforme du système de gestion des finances publiques, son cheval de bataille, aux fins de créer un espace budgétaire et fiscal suffisant pour le financement des programmes et projets de développement de la RCA.

C’est ainsi qu’avec le ministre des finances et du budget Henri-Marie Dondra, l’accord triennal de 2016-2019 pour son programme économique et financier a été conclu avec le FMI au titre de la facilité élargie de crédit où le gouvernement a été organisé avec satisfaction et sans dérapage, six revues prévues durant la période indiquée. Bien entendu, les objectifs assignés à ce programme concernaient l’amélioration du cadre macroéconomique, l’amélioration de la mobilisation des recettes intérieures, ainsi que la transparence budgétaire.

De ce fait, l’exécution du programme a permis d’avoir des résultats tangibles qui sont de nature à conforter progressivement le système de gestion des finances publiques.

Dans cette perspective de l’amélioration de la croissance économique du pays, le président Touadéra s’est impliqué au mois dernier, dans les négociations d’un nouveau programme dit de deuxième génération avec le FMI, en effectuant un déplacement aux Etats-Unis. Suite à cela, le FMI a fini par approuver un nouveau programme de développement économique et financier qui sera soutenu par la facilité élargie de crédit durant la période de 2020-2022. Ce nouveau programme, visera les aspects liés à la bonne gouvernance, la transparence dans la gestion des finances publiques et la gestion harmonisée des finances publiques.

Dans son discours de circonstance lors de cette présentation, le ministre Dondra a eu à souligner qu’entre les années 2017 et 2018, le score de la RCA est passé de 2,5 à 2,6 points au regard de l’indicateur CPIA (évaluation des politiques et institutions), alors que la moyenne en Afrique au sud du Sahara se situe à 3,1 points. C’est pour dire que cette progression est lente compte tenu des difficultés de la mise en œuvre des actions des différentes composantes de cet indicateur qui, ont trait à la gestion économique, aux politiques structurelles, aux politiques de lutte contre l’exclusion sociale et de promotion de l’équité, et à la gestion et institutions du secteur public.

A en croire le ministre Dondra, c’est le bon comportement de ces quatre composantes qui contribue à l’amélioration du score de la RCA et détermine la résilience aux différents chocs liés à l’incertitude économique mondiale qui pèsent sur notre économie en réduisant les risques qu’ils occasionnent.

Pour M. Victor Davies du FMI, qui a fait cette présentation, la situation économique de la RCA. Pour mémoire, l’économie centrafricaine qui, en 2013 était de –37% est passée aujourd’hui à 4,5%. Concernant la croissance en Afrique subsaharienne, elle devait rester de 3,2% en 2019 et monter à 3,6% en 2020. Cependant, la reprise attendue est plus lente que prévue précédemment pour environ 2/3 des pays de la région à cause d’une conjoncture extérieure difficile, précis ce rapport.

Avant de clôturer cette présentation, le ministre Dondra a souligné que le gouvernement concentre ses efforts en vue de résoudre la problématique sécuritaire du pays, conformément à l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en vue de faire face à la question de la croissance économique du pays, tout en poursuivant les réformes dans le cadre du nouveau programme économique et financier soutenu par le FMI, et prendra des mesures ambitieuses permettant de rendre compétitive l’économie de la RCA.

Au finish, la présentation de ce rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne, éditées par le FMI en octobre 2019, permet de faire comprendre qu’il faut que les autorités du pays tirent les leçons des expériences de certains pays qui ont réussi assurer la transformation structurelle de leur économie, en mettant un accent sur le bon fonctionnement de leurs Institutions.
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