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Centrafrique : Les politiciens-haineux Meckassoua, Dologuélé et Bozizé qui combattent par mauvais cœur le régime de Bangui

Publié le vendredi 10 janvier 2020  |  Le Potentiel Centrafricain
Karim
© AFP par Charles Bouessel
Karim Meckassoua à l`Assemblée nationale, à Bangui, le 27 juillet 2018.
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Bangui. Qu’est-ce que François Bozizé, Abdou Karim Meckassoua et Anicet-Georges Dologuélé espèrent encore pour leur avenir politique ? Rien, ces trois personnalités politiques se sont enterrées déjà politiquement avec leur parcours souillé des mauvais souvenirs qui n’échappent à jamais aux centrafricains.

Faisons juste un petit rappel sur le passé politique de ces deux personnalités dont leur soif du pouvoir ne cesse toujours pas. Ces assoiffés du pouvoir, en commençant par Dologuélé, fût l’avant dernier premier ministre du feu président Ange-Felix Patassé. L’homme qui se baignait dans la corruption et enrichissement illicite, privilégiait ses business, et refusant ainsi de payer les salaires, pensions et bourses des étudiants. Dologuélé a laissé vide la Caisse de l’Etat à Ziguélé qui a hérité des arriérés abandonnés par son prédécesseur.

Voilà qu’aujourd’hui, le président Touadéra est en train d’épurer ces arriérés aux ayants-droits. Dologuélé n’a pas honte d’ouvrir sa gueule pour combattre ce dernier, au lieu de lui dire merci pour ce qu’il en train de faire, en corrigeant sa mauvaise gestion ! Le peuple centrafricain ne peut jamais permettre le luxe de choisir un certain Dologuélé à diriger le pays. Même au sein de son parti URCA qu’il n’arrive pas à gérer, c’est la tristesse et la désolation ou c’est la défection en défection.

En ce qui concerne François Bozizé qui compte revenir au pouvoir par quelle baguette magique, ses dix ans passés au pouvoir ne profitent qu’à lui seul, ses enfants, ses parents et ses « demi dieux » de KNK. Le peuple centrafricain avait la faim au ventre quand Bozizé, ses fils et ses copines fêtaient leurs milliards volés dans les caisses de l’Etat. Avec son retour à Bangui, après avoir fui les sanguinaires de la séléka en 2013, pense qu’il peut gouverner un jour le pays qu’il a laissé aux mains des destructeurs ?

Pour Meckassoua qui a brillé dans son parcours politique dans la trahison et l’indélicatesse, n’en parlant pas! Les centrafricains se souviennent toujours ce qu’il a fait à l’ancien premier ministre Jean-Paul Ngoupandé dont il fût son directeur de Cabinet. Il a trahi Patassé à Bozizé en aidant ce dernier dans son coup d’Etat de 2003. Bozizé l’a récompensé par les postes juteux et il a fini par faire la même vacherie à Bozizé en soutenant la séléka. Voilà ce personnage qui alimente les milices du Km5 et les groupes armés, entend diriger le pays. Du moment où il a déjà semé plusieurs morts au sein des populations qui va-t-il gouverner ? Les morts ? Ô politique, quand tu nous tiens !
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