Les jours du camp de déplacés de l'aéroport de Mpoko sont-ils comptés ? Du côté de la Minusca ou du gouvernement centrafricain, l'installation dérange et les acteurs humanitaires sont priés de trouver rapidement une solution de rechange. Quel avenir pour les 20 000 déplacés qui y vivent ? Enquête.
C'est l'un des plus grands camps de déplacés de Centrafrique. Le site de Mpoko, du nom de l'aéroport de Bangui, est au centre des débats en cette fin d'année 2014. Accueillant toujours un peu plus de 20 000 personnes, contre 100 000 il y a un an et 60 000 en juin, il pourrait fermer ses portes prochainement, avant la prochaine réunion du Groupe international de contact (GIC) qui se tiendra en février 2015.
Le camp de Mpoko accueille 20 000 personnes, contre 100 000 il y a un an.
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La sécurité de l'installation y reste en effet précaire et des personnes n'hésitent pas à traverser les pistes pour se rendre d'un quartier à l'autre. Alors que l'Agence française de développement (AFD) a prévu la construction d'un mur autour de l'enceinte pour contenir ces va et viens, la Minusca, de son côté, presse dans le sens de la fermeture ou de la réorganisation du camp afin de construire, notamment, un parking pour accueillir les avions cargos de sa flotte.
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