Bangui (République centrafricaine) – « Nous voulons que les fonctionnaires basés dans des zones reculées ou touchées par l’insécurité puissent accéder facilement à leur salaire mais aussi permettre aux entreprises de faire leurs déclarations d’impôts et autres paiements en ligne », a expliqué à Jeune Afrique Henri Marie Dondra, ministre centrafricain des Finances »
Une bonne initiative de la part du ministre des finances que je salue au passage mais dans la faisabilité, ce projet risquerait de se heurter à deux problèmes majeurs à savoir :
Le taux d’incivisme fiscal trop élevé en Centrafrique.
« Je l’ai pratiqué avec USAID dans 123 collectivités du Sénégal et dispose du brevet d’invention d’un tel dispositif ………. ». En effet, les contribuables centrafricains ne sont pas suffisamment conscients de la nécessité de payer ses impôts, je précise qu’il existe une différence entre impôt et taxe pour ceux qui l’ignorent. A mon humble avis, il faudrait dans un premier temps cultiver le civisme fiscal au contribuable centrafricain et mettre des mesures pour accompagner la mise à disposition de ce moyen de paiement sinon ce projet est voué à l’échec
L’inexistence de point ou de réseau qui devrait permettre de charger les comptes virtuels sur les téléphones. En effet, payer à travers un compte virtuel sur son téléphone nécessite au final la manipulation de deux comptes réels au niveau d’une Banque. Aussi, la disponibilité des points permettant au contribuable pour que à tout moment ou à tout endroit même au fin fond du village de pouvoir recharger leurs comptes posera un problème puisqu’il n’existe pas pour le moment un opérateur de services financiers digitaux sur le terrain qui dispose d’un tel r »seau