Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Centrafrique : les opérations d’enrôlement des électeurs bloquées par le manque de moyen
Publié le vendredi 19 decembre 2014  |  Centrafrique Libre
Le
© Autre presse par dr
Le président de l`Autorité nationale centrafricaine des élections (ANE), Dieudonné Kombo-Yaya
Comment




L’Autorité Nationale des Elections (ANE) n’est pas encore sortie du blocage. De sources bien informées, la volonté de cette institution électorale de lancer les opérations d’enrôlement est pour le moment bloquée par le manque de moyen. Cette situation pourrait jouer sur le processus électoral. Des retards sont en train d’être enregistrés dans le processus électoral en République Centrafricaine. Selon le calendrier de l’Autorité Nationale des Elections, l’on devrait déjà être en train de faire l’enrôlement des électeurs, une des étapes essentielles du processus électoral. Sur le terrain à l’heure actuelle, nous sommes encore en train de créer les démembrements de l’Autorité Nationale des Elections. En plus, ces démembrements ne sont que créer dans trois préfectures sur les seize que compte la République Centrafricaine.

Dans une interview accordée à nos confrères du Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH), le président de la commission des opérations électorales de l’ANA a déclaré que le processus d’enrôlement des électeurs est bloqué par le manque de moyen financier.

Selon nos sources, c’est sur les un milliard accordé par le gouvernement centrafricain que l’Autorité Nationale des Elections a organisé les descentes sur le terrain en vue de créer ses démembrements. Pour le moment, tout porte à croire que cette institution n’a pas les moyens nécessaires pour lancer sur le terrain les opérations d’enrôlement des électeurs. Il faut dire que cette étape est capitale parce qu’elle servira aussi pour le référendum censé doter la République Centrafricaine d’une nouvelle constitution.

L’Union Européenne qui a promis mettre de l’argent à disposition de l’Autorité Nationale des Elections, n’a toujours pas fait un geste. A l’Autorité Nationale des Elections, on ne sait à quel saint se vouer afin de lancer cette étape cruciale du processus électoral.

Ce qui est bizarre sur la question des élections en Centrafrique, c’est que la communauté internationale qui veut vaille que vaille les élections d’ici mi 2015, ne met pas les moyens qu’il faut, les moyens promis. Cette communauté met malgré tout la pression. Il est possible qu’à la fin, les partenaires donnent de petits moyens qui ne couvriront pas le processus. Nous en avons vu en 2011. A l’allure où vont les choses, la République Centrafricaine risque de connaitre encore des élections approximatives voire échouées.

En effet, au-delà des questions liées aux finances qui font défaut, il y a le problème sécuritaire que la Minusca dévie pour exiger des élections.

En République Centrafricaine, c’est la communauté internationale qui fait la pluie et le beau temps.

Diane LIGANGUE
Commentaires


Comment