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RCA : Francis Bozizé au cœur d’une folle rumeur dans l’Ouham-Péndé.

Publié le vendredi 31 janvier 2020  |  Corbeau News Centrafrique
Jean-Francis
© Autre presse par DR
Jean-Francis Bozizé, le fils de l`ancien président
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Bouar – Les conséquences de multiples compagnes de diffamation radiodiffusées portées par Zama Javon Papa, et Abakar Pico, sur les antennes de la radio nationale commencent à porter ses fruits. Dans les villes de province, les populations commencent à s’inquiéter, et les rumeurs, rapides et dangereuses, vont bon train depuis quelques jours, et ce n’est qu’un début, en tout cas si cela persiste.


Accusé par les griots du régime en place d’avoir recruté des mercenaires qui aurait pour objectif de chasser du pouvoir la tortue de Damara Faustin Archange TOUADERA, l’ex-chef de l’État, François Bozizé et son fils Francis Bozizé font l’objet depuis quelques semaines des folles rumeurs dans la préfecture de l’Ouham-Péndé, mais aussi dans la Nana-Mambéré.

Du matin au soir, à Bocaranga et à Koui,, au nord-ouest de la Centrafrique, les conversations du jour se font autour de la fameuse histoire du recrutement dans l’Ouham des milliers des jeunes, par le fils de l’ancien Président, le colonel Francis Bozizé. Certains vont même jusqu’à préciser qu’une partie de ces jeunes recrues seraient basées dans un camp vers Ngaoundaye, à la frontière avec le Cameroun pour des formations militaires.

L’une de nos équipes, informées de la situation, s’était rendue dans les localités de koui et de Ngaoundaye la semaine dernière pour enquêter sur ces allégation, mais difficile pour elle de les confirmer pour le moment.

Contactés par CNC, certains officiers gendarmes dans la Nana-Mambéré confirment à CNC que cela ne pourrait être que les effets négatifs des compagnes diffusées du matin au soir à la radio nationale par les griots du pouvoir, en l’occurrence Zama Papa Javon et Abakar Piko.

« Les populations ont peur, elles ont peur de revivre la même crise politico-militaire de 2012-2015 où le nombre des morts se compte par milliers. Il faut nécessairement bannir les discours de haine pour que le pays retrouve un peu de calme… », s’alarme Didier Pouno, commerçant à Bouar, dans la Nana-Mambéré.

Ce mercredi 29 janvier, au téléphone, nous avons tenté en vain de joindre le colonel Francis Bozizé, la cible principale de ces rumeurs, mais nos appels sont restés sans réponse.

Gervais Lenga
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