BANGUI. Au moins 11 mille déplacés internes sont enregistrés à Bria dans la Haute-Kotto, indique le bureau des Nations-Unies pour les affaires humanitaires en Centrafrique(OCHA), en lien avec les récentes violences communautaires qui ont eu lieu la semaine dernière. Un chiffre présenté par la MINUSCA ce mercredi à Bangui lors d’une conférence de presse.
Des violents combats qui avaient opposé le MLCJ et le FPRC dans la ville de Bria avaient entrainé le déplacement massif de la population dans les sites des déplacés, d’après les chiffres d’OCHA.
Selon Vladimir Monteiro, porte-parole de la MINUSCA, « plusieurs mesures sont prises par la MINUSCA, suite aux combats de dimanche à Bria, l’interposition de nos forces avec des patouilles ainsi que la médiation. Le chef de bureau de la MINUSCA et le préfet qui était notre invité la semaine dernière, ont indiqué que ces incidents ont causé au moins onze milles déplacés selon les chiffres d’OCHA ».
Un risque similaire d’affrontement entre les deux groupes engagés dans les violences à Bria pèse également sur la ville de Ndele. Sur cette question, Vladimir Monteiro précise que la MINUSCA suit de près ce qui se passe à Ndele. « On retrouve cette même composition ethnique dans le conflit vers Birao et c’est pour ces raisons que nous avons pris des dispositions concernant Birao et nous suivons également ce qui se passe à Ndele. Il y a des engagements de chef de bureau dans ces villes avec les différentes parties non seulement avec les groupes armés, mais les acteurs comme des autorités locales pour que la cohésion, l’entente et le règlement des différends par le dialogue soient mis en avant », a indiqué le porte-parole de la MINUSCA.
Après la médiation menée par le préfet et le chef de bureau de la Minusca avec les parties en conflit, un calme règne en ce moment dans la ville de Bria.