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Centrafrique : L’Accord de Khartoum en évaluation un an après sa signature

Publié le vendredi 7 fevrier 2020  |  Le Potentiel Centrafricain
Firmin
© AFP par Florent Vergnes
Firmin Ngrebada succède à Simplice Mathieu Sarandji, après la signature de l`accord de paix le 6 février à Bangui
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06 février 2019-06 février 2020, il fait exactement un an que l’Accord politique de paix et de réconciliation (APPR) a été signé entre le gouvernement et les 14 groupes armés. Le chemin parcouru par cet Accord est bourré des avancées significatives et les difficultés enregistrées, notamment la violation dudit document par les groupes armés.

Les garants et les facilitateurs, en présence des signataires dudit Accord, examineront paragraphe par paragraphe les dispositions de la mise en œuvre de ce document dont on enregistre son application du côté du gouvernement et sa violation par certains groupes armés signataires.

Ce n’est pas une question de polichinelle que ce sont les groupes qui prouvent toujours leur entêtement à ne pas appliquer leur engagement pour le retour définitif de la paix dans le pays. Si l’on se tient à l’application de cet Accord, les groupes armés devraient enlevés les barrières illégales qu’ils érigent par-ci et là, cesser les exactions sur les populations et les humanitaires, décamper les structures publiques occupées dans les provinces, cantonner leurs combattants…

Alors qu’en réalité les groupes ne font que remettre en cause cet Accord en faisant le contraire des choses. Pourtant, le gouvernement ne tarde pas à jouer sa partition, en mettant un gouvernement inclusif, à nommer les représentants de ces groupes armés dans les institutions de l’Etat, à créer l’unité spéciale mixte de sécurité (USMS) dont les éléments des groupes armés font partie, l’enrôlement des groupes armés dans le processus DDRR et bien d’autres actions.

Un an après la signature de cet Accord, les garants et les facilitateurs ont déjà une idée claire ce qui marche et ce qui ne marche pas. Autrement dit, l’application de l’article 35 dudit Accord à l’endroit des groupes armés est inévitable. Même si le démantèlement des barrières illégales commence dans la Basse-Kotto, Ouaka et la Haute-Kotto, les garants et les facilitateurs doivent faire preuve d’engagement en soutenant le gouvernement dans le processus du retour de la paix dans la paix.

@Herman THEMONA
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