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Quand les rebelles du 3R, sur « ordre de Bangui », se postent en embuscade contre Martin Ziguélé.

Publié le mardi 11 fevrier 2020  |  Agence Centrafrique Presse
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© Autre presse par DR
Centrafrique : comment Martin Ziguélé prépare la présidentielle de 2020
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Bangui (République centrafricaine ) – Tombé dans un guet-apens dressé par un groupe d’individus lourdement armés, identifiés comme des combattants rebelles de 3R (Retour, Réclamation, Réhabilitation), le Président du mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), l’honorable Martin Ziguélé, en mission de restructuration et de redynamisation des organes de base de son parti dans les préfectures de Nana-Mambéré et de l’Ouham-Pendé, n’a pas subi de dommage physique, selon un communiqué de son parti. Alors,



En tête d’une délégation de son parti à destination de la ville de Ngaoundaye, le ténor et charismatique homme politique centrafricain, Martin Ziguélé, qui a décidé de sillonner ces derniers temps les villes de provinces de la République Centrafricaine afin de palper du doigt les réels problèmes dont font face ces compatriotes, est tombé dans une embuscade des éléments rebelles de 3R, ce lundi 10 février, aux environs de 14 heures, au village Bourdoul, situé à une dizaine de kilomètres de Bocaranga, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé.

Après quelques minutes de discussion entre les soldats FACA, détachés au service de sécurité rapprochée de l’honorable Martin Ziguélé, et les rebelles, ces derniers indiquent qu’ils ne pourraient pas laisser le convoi du leader du MLPC poursuivre son chemin sans accord préalable de Bangui. Mais de qui parlent-ils ? Du gouvernement, ou de leur chef Abbas Sidiki, en séjour dans la capitale pour raison de santé depuis 3 semaines ?

Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui accusent directement le pouvoir de Bangui d’avoir pactisé avec le chef rebelle Abbas Sidiki afin de briser la percée de l’honorable Martin Ziguélé dans les villes de provinces. « C’est un coup politique », disent-ils.

Pour réconforter ces militants, sympathisants et compatriotes sur les informations qui figent sur les réseaux sociaux, Martin Ziguélé a relaté les faits, « cet après-midi aux environs de 14heures au village Bourdoul à 19km de Bocaranga sur l’axe de Man, avec toute la délégation du MLPC que je conduis nous sommes tombés dans une embuscade tendue par les éléments de 3R lourdement armés et qui tenaient à bout de canon. Nous n’avons pas cédé à la panique bien que nous étions plus de 25 personnes à bord de cinq véhicules. Ils m’ont signifié par la voix de leur état-major et en direct qu’ils ont décidé d’en finir physiquement avec parce que moi-même j’ai demandé par la voie les médias de neutraliser », a indiqué Martin Ziguélé sur sa page Facebook depuis Bocaranga.

Pointe d’humour noir, selon ces termes, le leader du MLPC a ajouté q « ils sont surpris que je sois qu’ils aient décidé de me tuer. Nous avons pu rebrousser chemin sans coups de feu et somme tous sains et saufs à Bocaranga. Je continue la lutte quoi qu’il m’en coûte », a-t-il conclu.

D’après plusieurs sources concordantes contactées à Bocaranga, le leader du MLPC et toute la délégation étaient sortis sains et saufs dans cette embuscade. Et selon eux, ils sont actuellement dans la ville de Bocaranga sous la protection de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilité en Centrafrique (MINUSCA).

Cependant, dans cette mission prévue pour plusieurs semaines dans l’Ouham-Péndé, le Président du MLPC était accompagné par plusieurs cadres dudit parti, dont le 1er secrétaire parlementaire de l’Assemblée nationale et porte-parole, Bernard Dillah et son épouse Germaine Ziguélé.

À titre de rappel, Martin Ziguélé est un homme politique qui utilise une ligne dure contre les groupes armés qui continuent de piétiner l’accord politique pour la paix et la réconciliation en tuant, pillant et violant les paisibles populations qui ne savent pas encore auquel saint se vouer pour avoir une paix définitive. Et malgré les menaces prônées par les leaders des groupes armés à son encontre, l’homme reste toujours hostile vis-à-vis d’eux en appelant les garants et les facilitateurs de l’APPR à les frapper militairement afin de réduire leurs capacités de nuisance.
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