BANGUI, La cour constitutionnelle a dévoilé le chronogramme électoral juridique aux professionnels des médias et a échangé sur les activités planifiées dans le chronogramme afin que l’organisation des prochaines élections soit transparente, libre et crédible.
L’exercice consiste, selon la Cour Constitutionnelle, à présenter le chronogramme électoral juridique et des activités connexes. Pour Jean-Pierre Waboué, vice-président de la cour constitutionnelle, « La cour dans ses activités de sensibilisation autour du chronogramme électoral a rencontré les professionnels des médias pour les informer des activités qui ont été programmées et éditées dans le chronogramme électoral qui a été distribué. Le chronogramme électoral est un document qui répertorie toutes les activités qui sont prévues dans le processus électoral en affectant à chacune des activités une date, ou une période d’exécution », fait-il savoir.
La constitution a prévu que, l’élection du chef de l’Etat devra avoir lieu entre le 45ème jour et 90ème jour avant la fin du mandat du président en exercice. Et en faisant le calcul tout commence le 27 décembre 2020. Et toutes les dates qui sont prévues dans le chronogramme électoral calé à partir de27 décembre 2020 ne peuvent pas être modifiées car ces dates ont été calées sur la constitution.
« Face aux inquiétudes sur un probable report des échéances électorales, la cour constitutionnelle n’envisage pas un glissement du calendrier électoral », a rassuré Jean-Pierre Waboué.
La cour constitutionnelle appelle tous les acteurs dans le processus à pouvoir s’imprégner des activités qui ont été prévues dans le chronogramme et à respecter la périodicité des activités en vue d’un processus réussi.