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RCA : une opération de la CNS visant à débusquer un malfrat fait polémique à Bangui.

Publié le mardi 25 fevrier 2020  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Une patrouille de la compagnie nationale de sécurité (CNS) dans une rue de Bangui.
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Mercredi 19 février, à Bangui, une opération de la compagnie nationale de sécurité (CNS), dirigée par son directeur, le colonel de police Sim Joakim DANINGOUMANDJI, visant à mettre la main sur un escroc dans le cinquième arrondissement de Bangui, a suscité la colère des jeunes qui accusent la police nationale d’avoir collaboré avec des parrains mafieux. Le bureau d’enquêtes du CNC a été saisi, et nous avons mené notre investigation dont les premiers résultats montrent que cette opération de la police n’est qu’une véritable escroquerie montée de toute pièce par le colonel SIM Dani Ngoumandji alias le Parrain et son frère cadet, le nouveau soldat de la garde présidentielle Victorien DANINGOUMANDJI. Enquête du CNC.

En effet, dans la matinée du mercredi 19 février, au quartier Kolongo 2, situé dans le 5ème arrondissement de Bangui, une descente musclée des policiers de la CNS, dirigée par son directeur, le colonel Sim Joakim DANINGOUMANDJI, a permis de mettre la main sur un jeune de 22 ans dénommé Nazir alias Nana, soupçonné d’avoir détourné une somme de 1,5 million de francs CFA d’une entreprise chinoise en charge de la construction de tour opérateur de l’aéroport de Bangui Mpoko. Sauf que le jeune nazir, qui travaillait quelques semaines dans cette société chinoise, faisait partie d’une équipe des malfrats du quartier combattant dirigée par le faux monnayeur Victorien DANINGOUMANDJI alias bébé, un frère cadet du directeur de la CNS, le colonel Sim Joakim DANINGOUMANDJI.



Un faux monnayeur devenu soldat tracte son ex-collaborateur

Selon l’enquête menée par CNC, Monsieur Victorien DANINGOUMANDJI, devenu miraculeusement soldat de deuxième classe à la garde présidentielle depuis deux mois, n’a pas apprécié que le jeune nazir, alias Nana ne lui avait pas donné sa part du butin, et il compte le faire savoir au jeune qui n’a pas voulu céder à ses pressions.

Comme d’habitude, ce dernier informe son grand frère le colonel Sim Joakim DANINGOUMANDJI, directeur de la compagnie nationale de sécurité (CNS), afin que les pressions soient faites sur le malheureux Nazir alias Nana. Ce qui a été fait, ce mercredi 19 février, aux environs de 8 heures, des policiers de la CNS, en présence de leur colonel SIM Dani Ngoumandji, mais également de son frère cadet Bertrand Dani Ngoumandji alias Bébé, et appuyés par l’un de leurs complice, un sergent de l’armée nationale, qui est aussi un ex-faux monnayeur du quartier combattant, ont fait une descente musclée au domicile du père biologique de Nazir sis au quartier Kolongo 2, dans le cinquième arrondissement de Bangui.

Le suspect, qui n’avait aucune chance de s’échapper, a été cueilli dans une concession des voisins alors qu’il tentait de prendre la poudre d’escampette.

En garde à vue à la CNS, le jeune nazir n’a plus de choix que de collaborer.

Soumis à un interrogatoire musclé de Bertrand Dani Ngoumandji alias bébé dans les locaux de la CNS, , le jeune Nazir reconnaît d’avoir volé son patron chinois avec la complicité de son ex-collaborateur dénommé Kevin, âgé d’une vingtaine d’année comme lui.



Un officier de police judiciaire qui demande sa part de butin.

Alors que la pression continue de s’accentuer sur lui, le sieur Nazir explique qu’il aurait tout dépensé la somme qu’il aurait volée chez son patron en achetant deux motos neuves qui font office de taxi-motos dans la capitale depuis un mois.

Malheureusement, en dépit des explications fournies par le jeune nazir, le sieur bébé et son grand frère Dani n’ont pas voulu lâcher le morceau. Ils ordonnent au jeune nazir de leur montrer où se trouvent les deux motos pour qu’ils aillent les saisir et vendre afin que chacun prenne sa part du butin, faute de quoi, il ne serait pas libéré.

Incroyable que cela puisse paraître, bébé et son grand frère Dani Ngoumandji ont réussi à mettre la main sur l’une de deux motos de nazir et ramenée à la CNS depuis mercredi soir.

Selon nos informations, un client aurait été trouvé pour acheter la première moto saisie, mais celui-ci explique le prix de vente est trop cher pour lui.

Pour l’heure, Le jeune Nazir est toujours en garde à vue à la CNS, et les enquêteurs s’activent pour retrouver sa deuxième moto est en cours.

Pour les jeunes du quartier combattant, interrogés par CNC, l’implication des agents de police, notamment de la CNS dans cette affaire montrent à quel point que le faux monnayeur Victorien DANINGOUMANDJI alias Bébé, et son grand frère colonel de police Sim Joakim DANINGOUMANDJI instrumentalisent les services de la police nationale à des fins mafieuses et personnelles. Selon les jeunes du quartier Combattant, très en colère, expliquent que ce n’est pas pour la première fois que Bébé et son grand frère Dani s’associent pour arnaquer les populations dans leur secteur.

Rappelons que l’année dernière, nous avons publié un article sur le comportement de Bertrand Dani Ngoumandji qui rackette et escroque publiquement les paisibles citoyens sous la complicité et la protection policière de son grand frère le colonel Dani Ngoumandji.

Malheureusement, les mêmes faits produisent les mêmes effets. Les deux frères complices Danigoumandji recommencent leur affaire au vu et barbe du ministre de la sécurité publique, le général Henri Wanzet Linguissara, et du directeur général de la police, le colonel Bienvenu Zekoué, ancien directeur de la CNS dont le départ avait ému certains de ses collaborateurs policiers qui apprécient énormément sa gestion. Va-t-il réagir pour mettre fin aux actes mafieux de son protégé Sim Joakim DANINGOUMANDJI?

Il faut rappeler que l’incorporation du faux monnayeur Victorien DANINGOUMANDJI alias Bébé dans la garde présidentielle est une bénédiction pour ses activités mafieuses. Mais au quartier Combattant, nombreux sont ceux qui expliquent vouloir saisir le ministre de la sécurité publique concernant le comportement subversif du directeur de la CNS, le colonel Sim Joakim DANINGOUMANDJI
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