Le Groupe 23/WILPF-Centrafrique que dirige Mme Bernice Ouango-Ndackalla avec son équipe a partagé un moment d’échange avec M. Abderamane Ali Goussoumian qui est le coordinateur du comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation (CSAPR) du Tchad. Le but de cette rencontre est d’évaluer les activités du G23 depuis 2014 à travers l’échange entre la société civile tchadienne et centrafricaine sur les stratégies visant le retour définitif de la paix au niveau des frontières entre la RCA, le Cameroun et le Tchad.
Il a été question pour les membres du G23 de faire un plaidoyer pour que la société civile tchadienne continue également de son côté, appuyer ce combat pour la lutte contre l’insécurité dans la sous-région, notamment les frontières RCA-Tchad et Soudan. C’est vraiment un vaste chantier et que le G23 suit de près ce dossier pour qu’un jour les Chefs d’Etat pays concernés se rencontrent pour les frontières de ces pays appelés « triangle de la mort », deviennent un jour « triangle de la paix ».
A travers cette rencontre, la présidente du G23 Bernice Ouango-Ndackalla a profité de l’occasion pour faire un plaidoyer de mobilisation de ressource auprès de l’organisation de la société civile tchadienne qui a beaucoup des partenaires en vue d’appuyer le G23 dans ses objectifs recherchés.
Il faut dire que lors de cette rencontre fructueuse, le G23 a sollicité également l’appui technique de la société civile tchadienne. « En ce qui concerne le partenariat, c’est un cadre qui a été déjà créé déjà 2014, donc on va pérenniser. On va organiser une rencontre d’ici les jours à venir à Bouar où les sociétés civiles tchadienne et camerounaise vont venir participer à cette rencontre de discussion sur la question de sécurité entre les frontières de ces trois pays ».
Pour M. Abderamane Ali GOUSSOUMIAN, c’est depuis le 20 février 2020 qu’une délégation de la société civile tchadienne est venue en Centrafrique pour rencontrer la société civile centrafricaine. Donc, cette mission a permis des échanges d’expérience concernant la sortie de crise et la situation post-conflit. M. GOUSSOUMIAN a eu à rencontrer durant cette mission, la plateforme religieuse, le GDAP, le G23…pour discuter de plusieurs concernant la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région.
C’est dans ce cadre que le président du CSAPR a voulu partager ce moment avec les structures de la société civile centrafricaine. M. GOUSSOUMIAN a indiqué pour sa part que le G23 est une structure dynamique qui œuvre pour la consolidation de la paix en Centrafrique. Etant donné que cette plateforme a mis en œuvre plusieurs activités visant le retour de la paix dans le pays, il a été question d’échanger avec les membres de cette organisation sur les stratégies afin que les sociétés civiles qui se sont constituées puissent travailler ensemble pour la paix soit préserver en Centrafrique, sans oublier la sous-région (RCA-TCHAD-CAMEROUN), pour que les questions de transhumance transfrontalière et autres questions de sécurité afin que des solutions soient apportées et que la paix revienne définitivement dans ces pays.