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RCA : le statut des anciens présidents encadré par la loi

Publié le mardi 3 mars 2020  |  Journal de Bangui
L`Assemblée
© Autre presse par DR
L`Assemblée nationale centrafricaine, Bangui.
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Les députés ont adopté une loi, portant sur la création de la Commission vérité justice réparation et réconciliation (CVJRR).
L’Assemblée nationale a mis fin à sa session extraordinaire vendredi 28 février 2020. Les députés ont adopté une loi, portant sur la création de la Commission vérité justice réparation et réconciliation (CVJRR). Elle fixe le régime de pension et autres avantages accordés aux anciens présidents de la République.

Ce projet de loi était très attendu à Bangui, prévu par l’accord de paix signé le 6 février 2019. La précarité des anciens présidents pourrait expliquer leur volonté de rester au pouvoir justifient certains. Dorénavant, ce texte encadre leur statut.

Il aura fallu un débat houleux et parfois quelques mots durs pour que la loi soit votée. « C’est une juste reconnaissance. Le gouvernement est avec le chef de l’État des responsables, des humains, des gens qui savent que la paix passe d’abord par la satisfaction de certains impératifs. Et ces impératifs c’est de rendre à chacun sa dignité, et la dignité fait partie de notre devise. Un texte à haut risque effectivement. Donc nous sommes satisfaits », se réjouit le ministre de l’Administration du territoire, Augustin Yangana-Yahoté.

Un texte voté « au nom de l’apaisement »

Même si tous les députés n’adhéraient pas à l’ensemble du texte, ils ont voté massivement pour, « au nom de l’apaisement » affirment-ils. « Ce que nous avons déploré c’est que par certaines méthodes on aimerait chercher à disqualifier déjà certains candidats. On voit très bien le but de la manœuvre : écarter François Bozizé », observe Bertin Béa, secrétaire général du parti KNK de l’ancien président François Bozizé, récemment rentré au pays.

Et le secrétaire général du parti KNK d’ajouter : « Parce qu’on pose déjà des conditions, s’il veut être candidat il faut qu’il renonce à ses pensions. Il y sera prêt n’est-ce pas si c’est le prix à payer pour qu’il soit candidat pour défendre les couleurs de son parti et bien le parti sera mobilisé à ses côtés. Nous allons affronter la situation dans ces conditions-là ».



Cette loi prévoit notamment une pension pour les anciens présidents démocratiquement élus. Une allocation spéciale pourra être attribuée par décret aux anciens chefs d’État de Transition.
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