Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Ouham : Des maisons et champs détruits par des éleveurs armés à Bouca

Publié le vendredi 6 mars 2020  |  radiondekeluka.org
Comment


Plusieurs maisons ont été incendiées et des champs dévastés fin février et début mars à Bouca suite à la présence des hommes armés assimilés à des éleveurs. Une situation qui sème la psychose au sein de la population. Le député de la localité Teddy Wedan invite le gouvernement à y déployer des FACA pour la protection de la population.

Un an après la signature de l'accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés, les violences ont tendance à reprendre à l'intérieur du pays. En plus de la présence d'hommes armés signalée aux alentours de certaines villes de l'ouest et des affrontements entre groupes armés dans le nord-est, la transhumance constitue également l'une des sources de conflits. Entre fin février et début mars 2020, la Sous-préfecture de Bouca a connu un pic de violence avec l'arrivée en masse des éleveurs avec leur bétail. Armés de fusils d'assaut, ces éleveurs sèment la désolation au passage. "Au moins 140 maisons sont incendiées et des hectares de champs sont détruits par ces éleveurs", a déploré Teddy Wéidane, député de Bouca 2 estimant qu'à son avis, "le gouvernement a abandonné cette zone".

"A chaque fois nous sommes interpellés par la population. Et pour moi, ce ne sont pas des éleveurs comme on veut nous le faire croire, mais ce sont bien des rebelles" a alerté l'Elu de la Nation.

Face à cette situation qui risque de replonger la localité dans un conflit armé entre les habitants et les éleveurs, M. Wéidane appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités en y déployant des Forces Armées Centrafricaines. "Nous avons soutenu l'accord de paix et sensibilisé la population à aller vers la cohésion sociale malgré le fait qu'il n'y ait pas encore eu de désarmement à Bouca. C'est pourquoi nous implorons le gouvernement à tout faire pour sécuriser la population. Au pire des cas, nous allons nous même descendre sur le terrain" a prévenu Teddy Wéidane.

La ville de Bouca sérieusement affectée par la crise depuis 2013 fait face en ce moment à une nouvelle crise entre éleveurs transhumants et cultivateurs, le tout dans un contexte humanitaire fragile.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires