Dans un contexte mondial où les mesures de confinement et les fermetures de frontières se multiplient, suite à la pandémie du coronavirus, le ministre des finances et du budget Henri-Marie Dondra a présidé, ce mercredi 18 mars, en son cabinet, une réunion de crise regroupant tous ses proches collaborateurs.
L’entretien s’est porté principalement sur l’examen de l’impact des mesures déjà prises par certains pays voisins et partenaires de la RCA sur l’économique centrafricaine, notamment les effets négatifs de ces mesures sur la mobilisation des ressources propres de l’Etat. Car, la Centrafrique ne dispose pas de façade maritime et utilise l’espace camerounais pour une bonne partie de ses importations et de ses exportations. Cette situation pourrait impacter négativement les recettes fiscalo-douanières et empêcher l’Etat d’assumer convenablement ses charges régaliennes. Il serait donc nécessaire de cogiter afin de trouver un modus vivendi pour faciliter l’importation et l’exportation des marchandises, sources des recettes fiscalo-douanières.
A cet effet, pour essayer d’atténuer les éventuelles conséquences catastrophiques de cette pandémie sur l’économie centrafricaine, l’argentier national a donné des instructions à ses collaborateurs en vue d’évaluer l’impact des mesures prises par les pays voisins et de procéder à l’analyse des dépenses obligations de l’Etat en vue de les réduire. « Il est question de trouver une solution permettant de juguler l’impact négatif des mesures qui pourraient entraver la circulation entrante et sortante des marchandises», a explicité le ministre Dondra.
L’approvisionnement en matériel de soins, en denrée alimentaires ou en produit de première nécessité et la mobilisation des recettes de l’Etat pendant cette période de crise sanitaire préoccupent à plus d’un titre le membre du gouvernement qui, avec ses collaborateurs recherchent une solution innovante.