(COVID-19) Centrafrique : le président Touadéra insiste sur l’obligation des mesures de quarantaine

Publié le vendredi 20 mars 2020 | Xinhua

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Dialogue politique entre la république centrafricaine et l’union européenne
Mercredi 12 Février 2020. Bangui. Il s`est tenu le Dialogue politique entre la république centrafricaine et l’union européenne en présence de son excellence le professeur Faustin Archange Touadera président de la république, chef de l’Etat

BANGUI, 19 mars (Xinhua) -- Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a insisté jeudi sur l'obligation des mesures de quarantaine prises pour contrer la propagation du nouveau coronavirus.

Bien avant que le pays ne soit atteint par le COVID-19, le contrôle sanitaire des passagers avait déjà été renforcé à l'aéroport de Bangui pour se préparer au pire. Or, certains tentent toujours de se soustraire aux mesures prises, notamment la quarantaine, sous le prétexte de leur position sociale, un phénomène que le président a vivement dénoncé dans son allocution.

M. Touadéra a ainsi fustigé ces réticences délibérément entretenues et a donné ordre à la police des frontières d'user de la contrainte vis-à-vis des récalcitrants. Il a également instruit le gouvernement pour que soit renforcés les dispositifs de prévention et de contrôle au niveau des aéroports et des points d'entrées terrestres et fluviaux.

La Centrafrique a détecté son premier cas de COVID-19 le 14 mars. Il s'agit d'un Italien de 74 ans qui avait séjourné à Milan, ville importante de Lombardie, région italienne la plus touchée, avant d'entrer en Centrafrique le 8 mars.

Dans son discours, le président a déploré jeudi que le système de santé centrafricain, qui a été totalement affaibli par la longue crise militaro-politique, tentait encore de se relever lorsque que ce premier cas a été confirmé.

Le ministère de la Santé et de la Population a annoncé dans la soirée que le pays venait d'enregistrer deux nouveaux cas importés de COVID-19, portant le nombre total de contaminations à trois. Il s'agit de deux Françaises d'origine centrafricaine, âgées respectivement de 66 et 67 ans, arrivées au pays début mars.

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