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Centrafrique : Le KNK dénonce un acharnement judiciaire déguisé contre François Bozize

Publié le lundi 6 avril 2020  |  rjdh.org
François
© Autre presse par DR
François Bozize : ex Président Centrafriquain
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Le KNK dénonce un acharnement judiciaire déguisé contre François Bozize. Une réaction en lien aux opérations militaires lancées non loin de sa résidence le vendredi dernier soldant à l’arrestation de 6 personnes présentées comme des ex miliciens antibalaka. Position exprimée ce samedi lors d’un point de presse animé à Bangui.
Au lendemain des opérations conjointes des forces de sécurité intérieures et forces de défense et de sécurité contre un groupe de personnes appréhendées qui, selon le parquet général, fomenteraient un coup de force pour libérer quelques éléments des antibalaka détenus à la Maison d’arrêt de Ngaragba, et ce à quelques encablures de la résidence actuelle de l’ancien chef d’Etat François Bozize, le KNK dénonce un acharnement déguisé contre le leader de ce parti
« L’opinion publique, tant nationale qu’internationale, a suivi le flot de haine et d’accusations mensongères déversé par les communicants du régime de Bangui à l’encontre du Président Fondateur du KNK suite à l’arrestation de 16 personnes au domicile du Ministre des Arts, de la Culture et du Tourisme le samedi 28 mars 2020. En effet, à compter de cette date, l’ancien Président de la République François Bozize et sa formation politique n’ont eu de cesse de faire à nouveau l’objet d’accusations les présentant comme les instigateurs d’un putsch en gestation », dénonce Christian Guenebem, porte-parole du KNK.
En prenant à témoins la communauté internationale, le porte-parole du parti KNK dit condamner cet acte qu’il qualifie de provocation. « Le dispositif militaire a été déployé à proximité de la résidence du président fondateur du KNK sis route de Pindao, il ne nous a pas fallu bien longtemps pour comprendre les intentions réelles de ces hommes lourdement armés, notamment ceux des forces spéciales de la garde présidentielle qui ont tenté une progression à pied après avoir stationné leurs véhicules à l’entrée de Pindao. C’est suite à l’intervention de Jean Francis Bozize, sorti à leur rencontre pour leur présenter le risque élevé de dérapage de la situation qu’ils étaient en train de provoquer que ces derniers ont semblé entendre raison et ont décroché de quelques centaines de mètres », a-t-il relaté.
Le parquet général contacté sur la question, a indiqué qu’à ce jour aucun mandat d’arrêt de perquisition n’a été émis contre l’ancien Président de la République.
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