Dans ses analyses de la situation, De-Komah a indiqué si nous ne faisons pas attention, un risque d’aggravation de la situation est possible ! Dans l’approche théorique, ce dernier de proposer que les mesures prises en ce moment par la voix de communications et de kits sont louables, il faut le faire plus pour impacter les centrafricains les plus démunis, car le taux d’analphabétisme est de plus de 90% et qu’une partie des centrafricains manquent de poste radio et téléviseur.
Donc, les forces de l’ordre doivent faire plus en sillonnant les quartiers de la capitale pour dissuader les groupements autour de boissons traditionnelles. « Les auberges et motels doivent être fermés temporairement à l’évolution de la pandémie », A-t-il dit. Le Ministère des Affaires sociales doit prendre des initiatives concernant les enfants de la rue face au COVID-19.
Le Ministère de l’Enseignement supérieur et celui de l’innovation scientifique, les scientifiques de l’Université, les tradi-praticiens et bien d’autres partenaires doivent s’associer pour des mesures curatives, et que le gouvernement doit prendre des mesures pour les fonctionnaires. Le Ministère de la Santé et la Mairie de Bangui ont une obligation de prévoir un espace au cas où la situation devient dégradante.
« Non au coup d’Etat contre les Institutions Républicaines », rétorque Alain Patrick De-Komah qui souligne que le peuple centrafricain ne veut plus entendre parler d’un Coup d’Etat, qui n’emmène rien que la désolation, le vol des biens d’autrui, la destruction massive des biens publics et privés, les viols, les assassinats programmés…
Pour ce dernier, nul n’est au-dessus de la loi, elle doit être applicable à tous sans exception de race ou d’ethnie. Il est éminemment pitoyable et regrettable de voir certains compatriotes s’agiter pour des questions du pouvoir alors que la République s’effondre doucement à cause de la pandémie ? Le constat selon De-Komah est amer, le manque d’état de conscience nationale, car il n’y a pas de démocratie ou du pouvoir sans le peuple.
« Ces comploteurs patentés doivent penser à l’avenir de ce pays et non à leur plan machiavélique, personnel et égoïste, car ce peuple veut aller de l’avant ; Le peuple centrafricain dit non à une quelconque idée de la transition…Ceux qui ont des prétentions pour le pouvoir qu’ils attendent les élections », A-t-il conclu dans ses propos.