Centrafrique : Les grands défis majeurs de Touadera pour sortir l`agriculture de l`impasse

Publié le samedi 11 avril 2020 | Le Potentiel Centrafricain

© Autre presse par DR
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En quatre ans de son accession au pouvoir, le Président de la République Faustin Archange Touadera a fait de l’agriculture une priorité primordiale pour sortir le pays du marasme économique. Durant ce parcours, il a relevé le secteur agricole et se fixe des objectifs comme défis de l’heure afin de rehausser l’économie à travers les ressources intérieures.

L’agriculture centrafricaine, considérée comme le socle de l’économie, faisant la fierté de la population centrafricaine. Mais le conflit militaro-politique a tout brisé l’espoir de la population agricole. Cela a gravement joué sur l’économie nationale qui arrive à un certain moment à être soutenue par la communauté internationale.

Au regard de cette situation, les autorités du pays se sont engagées à relancer l’agriculture à travers la vision du président de la République, Faustin Archange Touadera. A travers ce plan de relèvement, l’agriculture connaît des avancées remarquables avec les reformes, l’épurement des dettes, la relance du secteur Coton pour ne citer que ceux-là. Ceci grâce à l’appui des partenaires ses acteurs agricoles, notamment la Banque mondiale, la SDIC, GEOCOTON, et ATLANTIC COTONIERE entre autres.

Aujourd’hui, les défis majeurs dans le secteur agricole et rural demeurent notamment la réhabilitation des infrastructures socioéconomique qui s’avèrent nécessaires à l’amélioration des conditions de vie et aux échanges en milieu rurale. Il s’agit là de la voie d’accès, des formations sanitaires, des écoles de formations, des marchés entre autres.

L’on peut noter dans cette politique du développement de l’agriculture, la relance des principales filières de production agricole et le développement des chaînes de valeurs dans toutes les régions du pays afin d’assurer des revenus aux populations locales. Cela ne va pas aussi se passer sans l’insertion professionnelle, et particulièrement des jeunes, dans la production agricole commerciale.

Pour atteindre ces objectifs fixés, le président Touadera a instruit le ministre de l’Agriculture et du Développement Rurale, Honoré Féizouré, de poursuivre les réformes en cours et améliorer les conditions de production en milieu rural. Cela nécessite entre autres le redéploiement de l’Agence de Centrafricaine de Développement Agricole (ACDA), pour assurer la veille technique et le conseil agricole de proximité.

Par ailleurs dans ce volet, un accent est mis sur l’appui aux initiatives d’investisseurs privés porteurs de projets agro industriels pour créer la richesse partagée. Cela porte sur la relance du coton, café, cacao et des cultures vivrières sur dans toutes les régions du pays.

Le défi majeur du président de la République repose également sur l’accès à la mécanisation afin de faciliter les gros travaux agricoles à savoir le défrichement, labour, l’aménagement de terroirs, l’opérationnalisation de l’Office National de Semences (ONASEM) pour l’appui à la production et l’utilisation de semences de qualité, l’examen et adoption des Lois sur le foncier agropastoral et les organisations professionnelles agricoles, et enfin la poursuite de la réforme de la Chambre d’Agriculture

Germain Ingando

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