«Synergie centrafricaine », cette association politique qui soutient mordicus le régime du président Touadéra, revient une fois de plus à la charge pour dénoncer ce 12 avril 2020, le comportement irresponsable des leaders de l’opposition qui évolue dans la mystification et l’aveuglement total. Dans leurs propos livrés à la presse, Bertrand Simplice Ouloufi le président de la « Synergie centrafricaine », assisté de l’Honorable Sall Karim Sédar, n’ont pas passé par mille chemins pour fustiger ces complots politiques qui se font en ce moment contre le mandat présidentiel de Touadéra et informe l’opinion nationale et internationale de ce qui suit. Ci-dessous, l’intégralité de leurs propos…
Propos liminaires du point de presse de la synergie centrafricaine
Chers amis de la presse,
L’heure est grave, très grave, c’est pour cela nous tenons à débattre ce point de presse en nous inclinant devant la mémoire de toutes les victimes à travers le monde de la terrible maladie infectieuse et contagieuse causée par le coronavirus.
Nous souhaitons un prompt rétablissement à tous ceux qui, en RCA comme partout ailleurs, souffrent de cette pandémie dont le nombre d’infection dans le monde dépasse les 900000.
Comme il se doit dans toute société moderne, tout pouvoir conscient et responsable ne saurait rester sans prendre des mesures idoines pour protéger son peuple contre tout évènement exceptionnel et imprévisible auquel on ne peut faire face.
A cet effet, les pouvoirs publics ne sont-ils pas de leur droit d’agir en conséquence afin de préserver les intérêts vitaux du peuple ?
Dans une telle circonstance de crise à l’échelle planétaire, le bon sens et la bonne conscience voudrait que l’acteur politique, social, religieux et culturel se mobilise dans un esprit de solidarité, de patriotisme et d’unité nationale autour de la gestion de cette crise
La synergie centrafricaine tient à féliciter les membres de la cour constitutionnelle pour leur sens patriotique, autour du Chef de l’Etat et leur proposition de mettre en place une chaine de solidarité nationale pour contrer cette pandémie.
Seule la prévention permettra d’arrêter ce fléau.
Malheureusement, force est de constater que les professionnels de la crise politique et sociale, assoiffés du pouvoir s’agitent et cherche à polémiquer sur un sujet né de la survenance d’une situation de force majeure à savoir l’initiative parlementaire visant le glissement du calendrier électorale synonyme de la prorogation du mandat présidentiel.
Comme à l’accoutumée, les agitateurs politiques et sociaux accusent le président de la République Chef de l’Etat de vouloir tripatouiller la Constitution afin de se maintenir au pouvoir.
Il convient de préciser que le chef de l’Etat n’a nullement besoin de tripatouiller les élections comme l’ont affirmé gauchement les détracteurs étant donné qu’il est encore en droit de se présenter légalement au prochain scrutin présidentiel.
Une telle affirmation relève du ridicule, de l’ignorance et surtout du manque de lucidité intellectuelle.
D’aucuns se disent pourtant juristes, ont déclaré qu’il est techniquement impossible sur le plan de droit de prolonger le mandat du Président de la République, là encore, les limites et la couleur d’une lecture oblique apparaissent comme du fil blanc sur un tissu noir. La première leçon de toutes ces affirmations est de nous désapprendre sur l’évidence et la vérité.
Ces épiphénomènes politiques, qui d’ailleurs n’inquiètent nullement les centrafricains, évoquent une initiative parlementaire illégale et immorale oublient que les dispositions de l’article 151.152 et 154 de la Constitution du 30 mars 2016 sont claires. Ainsi, pour répondre à la grave crise sanitaire provoquée par le COVID19, l’adoption d’une loi d’urgence sanitaire devient inévitable.
Avant de terminer je voudrais rappeler que le glissement électoral est une pratique assez courante par rapport aux évènements sécuritaires ou sanitaires. Ce fut le cas dans pays en 1992 et 2010, en RDC, EGYPTE, TUNISIE et j’en passe, la « SYNERGIE CENTRAFRICAINE » note avec stupéfaction l’attitude paradoxale de l’opposition voulant une chose et son contraire à la fois.
Chers journalistes il vous souviendra que cette opposition qui s’oppose aujourd’hui à l’idée du glissement électoral est celle-là qui, hier la défendait corps âme et esprit évoquant les raison sécuritaires. Il faut cesser ce jeu d’enfant.
Ainsi, jusqu’à ce qu’il soit possible de reprendre le processus électoral, la « Synergie centrafricaine » appelle au rassemblement national à l’unité nationale et à la maturité politique des acteurs sociaux et politique; Elle demande avec insistance à l’Assemblée Nationale d’adopter une loi organique de la prorogation du mandat présidentiel de 365 à 552 jours; Elle invite la communauté nationale à se conformer aux mesures de préventions sanitaires et hygiéniques édictées par les autorités nationales pour se préserver du COVID19, et à ne pas se laisser égarer par les professionnels de la crise.
Je vous remercie de votre attention tout en me mettant à votre disposition pour répondre à vos questions.