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Centrafrique, l’alignement du président Touadera sur Poutine

Publié le mercredi 15 avril 2020  |  Autre presse
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© Autre presse par DR
Les accords de Khartoum, un nouveau succès de Poutine en Centrafrique
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L’alignement du régime du président Touadera sur Moscou se fait désormais au grand jour, comme en témoigne la non-participation au consensus de l’Assemblée Générale de l’ONU pour lutter contre le Covid-19.

Par 188 voix sur 193 Etats, l’Assemblée Générale de l’ONU a adopté la Résolution du 2 avril 2020 intitulée « La solidarité mondiale pour lutter contre la maladie du Covid-19″. Ce texte recommande l’intensification de » la coopération internationale », « le recours au multilatéralisme » et insiste sur « la place centrale du système des Nations Unies » dans la lutte contre la pandémie du Covid-19.

Pourtant ce texte, n’ayant pas la valeur contraignante d’une Résolution du Conseil de sécurité, n’a pas reçu l’approbation de la Russie, de Cuba, du Nicaragua, du Vénézuela et de la République centrafricaine. Ces cinq États ont proposé une Déclaration de substitution, incluant la levée des sanctions internationales affectant notamment la Russie, qui a été immédiatement rejetée.
Les Etats-Unis pris à contrepied

La place de la République centrafricaine aux côtés des trois États latino-américains, ennemis déclarés de Donald Trump et sous asphyxie des Etats-Unis d’Amérique, pourrait refroidir les soutiens au président Touadera.

Outre l’ONU et notamment son Secrétaire général, Antonio Gutteres, l’Union européenne et notamment la France, ce sont les Etats-Unis d’Amérique qui pourraient s’émouvoir de l’alignement de la République centrafricaine sur Moscou et de pays mis au ban de nombreuses organisations internationales.

On a encore en mémoire la déclaration de soutien au président Touadera, faite à Bangui le 20 janvier 2020, du Sous-Secrétaire d’État aux affaires africaines, Tibor Nagy, ainsi que celle du Secrétaire d’État, Michael Pompeo, à Washington en avril 2019. Les présidents Diaz-Canel, successeur de Raul Castro à Cuba, Daniel Ortega au Nicaragua et Nicolas Maduro au Vénézuela sont loin de bénéficier d’une telle mansuétude, accordée au président Touadera.
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