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Centrafrique : le gouvernement dément les rumeurs de perturbation des fêtes de fin d’année par la séléka
Publié le mardi 23 decembre 2014  |  Centrafrique Libre
La
© Autre presse par DR
La présidente de la transition centrafricaine Catherine Samba Panza
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Les rumeurs fusent de partout sur la probable perturbation de la circulation par des éléments de l’ex-Séléka cantonnés dans les différentes bases de la capitale centrafricaine. La fête de Noel et la célébration du Réveillon, sont principalement les événements qui seraient perturbés par environs, 1 000 cantonnés de l’ex-Seleka.Du Camp de Bataillon de Soutien et de Service (BSS) a celui de Beal en passant par l’ex-Régiment Opérationnel de Défense du Territoire (RDOT), tous les combattants tiennent le même langage, « nous sortirons dans la rue a l’approche des fêtes de fin d’année pour rappeler au gouvernement la promesse du paiement de nos frais de cantonnement. Nous occuperons les principales avenues de la capitale et ferons parler de nous ».

Sans préciser ni la date ni l’horaire, ces hommes non encore désarmés, menacent tous de bloquer les principales avenues qui juxtaposent leur camp de cantonnement.

Selon un officier responsable des cantonnés du Camp de l’Ex-Régiment de Défense Opérationnel du Territoire (RDOT), les négociations avec le gouvernement centrafricain n’évoluent pas sur les bons rails. Le gouvernement n’a pas l’intension de faciliter les négociations. « Tout se passe comme si nos conditions de vie ne préoccupent pas le pouvoir actuel. Il y a un an que nous sommes cantonnés sans prise en charge », a-t-il commencé. Il poursuit en disant que « La dernière fois, quand nous avons occupé les avenues, les gens ont jugé cela très mal. Or, ils oublient que le gouvernement est entièrement responsable de la situation qui prévaut. Il ne veut pas non plus mener dans le délai les négociations. Nous sortirons à nouveau dans les rues et nous ne serons pas responsables de ce adviendra ».

Pour une source proche du gouvernement, les discutions n’ont jamais été suspendues. Mais, seulement certains éléments n’ont pas voulu respecter les étapes de la résolution de cette crise.

Contactée, une source gouvernementale trouve qu’« Il serait très regrettable que certaines actions viennent perturber les rares moments de jouissance populaire qui restent de ce pays fragilisé par les conflits ».

Le patron de la Sécurité Publique, minimise la situation et parle « des choses couramment entendues. Nous gérons comme nous pouvons ».

Mister
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