Les autorités locales à l’école du dialogue et de la cohésion sociale

Publié le mardi 21 avril 2020 | MINUSCA

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Les autorités locales à l’école du dialogue et de la cohésion sociale

Dans le but de promouvoir une culture de la paix au sein de la population centrafricaine, la MINUSCA a organisé, en partenariat avec l’Espace Linga Terre, des ateliers de sensibilisation sur le dialogue et la cohésion sociale à l’intention des maires, de leurs conseillers, des chefs quartiers et des délégués, dans les huit arrondissements de Bangui ainsi que les communes de Bimbo et Begoua.

L'objectif visé à travers cette campagne, qui s’est déroulée de février à mars 2020, était non seulement de sensibiliser les leaders communautaires et les populations sur le fait qu’une paix durable est possible et ce à travers l’instauration d’un véritable dialogue entre les autorités locales et la population, mais qu’elle permet aussi d’apporter plusieurs changements bénéfiques à la vie sociale centrafricaine.

En effet, ces ateliers contribuent à susciter l’engouement des jeunes et des communautés pour une culture de dialogue et de cohésion sociale, de promouvoir la libre circulation des personnes et des biens grâce aux dialogues intercommunautaires entre les autorités locales et les leaders des jeunes, les femmes tout en contribuant au retour volontaire et pondéré des déplacés internes. Elles permettront aussi de renforcer la capacité des leaders communautaires et des décideurs à informer la population sur les causes des conflits et les avantages de la paix, en plus de faciliter les échanges entre les autorités locales et les leaders communautaires autour des grandes problématiques de paix.

Les deux thèmes présentés ont permis à 400 autorités locales d’échanger sur les différents types de relations qui doivent exister entre elles, les leaders et responsables d’associations et la population. Il en est ressorti que le dialogue sans aucune forme de discrimination, de stigmatisation et de manque de respect est la base de l’unification. Aussi, pour les participants, la cohésion sociale est comprise comme source de consolidation des actions humanitaires et de l’entraide mutuelle. Pour cause, les autorités méritent respect et considération, tout autant que la population qui mérite elle aussi d’être informée sur toutes les décisions importantes prises. Afin d’avoir accès à l’information, la population doit faire confiance aux leaders d’associations et des confessions religieuses qui doivent à leur tourporter la voix de la population et servir d’intermédiaires auprès des autorités locales.

Il faut souligner que ces thématiques ont suscité beaucoup de débats, d’engouements et d’engagement en faveur de la culture de la paix. Occasions d’exhorter les participants à prendre, à leur tour, l’initiative de promouvoir la paix dans leurs mairies et communautés. Pour ce faire, ces derniers ont souhaité que la MINUSCA sensibilise massivement les populations de tous les arrondissements et de toutes les communes.

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