La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples ordonne la suspension du mandat d’arrêt émis par la justice ivoirienne contre Guillaume Soro, actuellement exilé en France. Elle ordonne aussi à l’État de Côte d’Ivoire de remettre en liberté provisoire les dix-neuf proches et partisans de l’ancien président de l’Assemblée nationale mis en détention préventive depuis la fin décembre.
De notre correspondant à Abidjan
« La victoire est toujours du côté de la justice », triomphait ce mercredi soir Guillaume Soro sur sa page Facebook. Dans son arrêt de onze pages, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples donne raison à ses avocats et ordonne à l’État de Côte d’Ivoire de surseoir à l’éxécution du mandat d’arrêt émis contre l’ancien Premier ministre.
Elle lui demande aussi de surseoir à l’exécution des mandats de dépôt contre les dix-neuf autres requérants dont les députés Alain Lobognon, Kanigui Soro, Camara Loukimane, Yao Soumaïla et Soumahoro Kando… Parmi ces requérants figurent aussi Tehfour Kone, candidat malheureux aux municipales de l’an dernier à Abobo, Soul to Soul, le directeur de protocole de Guillaume Soro, ou encore Félicien Sekongo, président du petit parti MVCI. La plupart d’entre eux sont derrière les barreaux, en détention préventive depuis la fin décembre, répartis dans plusieurs prisons du pays.... suite de l'article sur RFI