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Centrafrique : Une remise en liberté pour quelques prisonniers par le Chef de l’Etat

Publié le mercredi 29 avril 2020  |  Le Potentiel Centrafricain
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© Présidence par DR
Le Président de la République a reçu en audience une délégation Conduite de l’Alliance Patriotique Présidentielle (APP).
Lundi 27 Avril 2020. Bangui. Le Président de la République, Son Excellence Pr Faustin Archange TOUADERA a reçu en audience une délégation Conduite par M. NGOUGNOGBIA KONGBA ZEZE Constant, Président de l’Alliance Patriotique Présidentielle (APP).
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Plusieurs personnes détenues ont été libérées par un décret présidentiel, après une expertise du ministère de la Justice, en vue de prévenir la propagation de la maladie à Coronavirus. Ce décret a été signé, le 24 avril dernier par le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadera.

Ces gens relâchés sont des personnes prévenues, inculpées ou qualifiées des faits délits ; condamnées mineures ; les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes condamnées, âgées d’au moins 60 ans et celles, souffrant d’une pathologie chronique grave ou contagieuse, médicalement établie. Ceci, sans aucun cas d’amendes, de frais de justice, ainsi que les réparations dues aux victimes. L’objectif, prévenir la propagation de la pandémie de Coronavirus qui secoue le monde entier et la République Centrafricaine en particulier, auquel aucun remède n’y est disponible à l’heure actuelle. L’idée de la mise en liberté de ces catégories de personnes détenues, émises par les dirigeants du pays est un cas de force majeure afin d’éviter d’éventuelle transmission dans ces cellules de détention. Car la Centrafrique a déjà enregistré pour le moment, 41 cas de contamination, dont 10 guéris.

Cette remise en liberté ne concernera pas les personnes inculpées ou condamnées pour des faits, qualifiés des crimes contre l’humanité, crimes de guerre, assassinats, génocides, atteintes à la sûreté intérieure de l’Etat, incendies volontaires d’une maison habitée ou encore viols sur mineurs.

Ce relâchement, accordé par le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadera, arrive après celui de décembre dernier, et qui vise à acquitter certains détenus, perpétrant des délits moins graves en Centrafrique.
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