La Centrafrique est encore relativement épargnée par le Covid-19 avec 94 cas confirmés. Et si le pays ne décompte encore aucun décès sur son territoire, la diaspora centrafricaine, elle, n’est pas épargnée. Des décès à des milliers de kilomètres, dans des conditions sanitaires compliquées.
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Sur l’écran du téléphone d’Hervé se trouvent moins de dix membres de la famille proche, masque blanc sur leurs visages. Une enceinte fait l’écho de la dernière prière de l’imam avant la mise en terre dans la banlieue parisienne.
La connexion coupe régulièrement. Vivre le décès de son père ainsi, à distance, est un vrai défi pour Hervé Serefio. « C’est très dur, parce qu’il fallait d’abord gérer au téléphone, tout ce qui est organisation au niveau de l’hôpital avec la famille », explique Hervé. « Vous savez quand un être cher décède dans la famille, surtout un baobab, un père... Quand on te dit que tu ne peux pas assister à la mise en bière de ton père, venir le voir une dernière fois ; c’est ça qui était très dur pour la famille. Pour moi, c’est encore plus dur, parce que j’aurais aimé être là. Moi qui suis très très proche de mon père, j’aurais aimé être là pour lui rendre cet hommage pour une dernière fois », regrette-t-il.... suite de l'article sur RFI