Depuis fin 2013 on a multiplié nos opérations. On est passé de 6 ou 7 projets à 21 projets. on en a fermé quelques uns, des organisations ont pris le relais. On est toujours à 15 ou 16 aujourd’hui. On est sur les zones Ouest, Centre, Est. On est à peu près partout, on couvre tout le pays, et on a aussi plusieurs projets à Bangui. Ce sont essentiellement des projets hospitaliers, qui ciblent en premier lieu la pédiatrie. Sur certains projets aussi, avec des cohortes de patients VIH, tuberculose, ainsi que la médecine, la chirurgie.Ce sont les types de projets qu’on peut avoir, avec des assistances d’urgence sur des populations déplacées, quand il y a des afflux de blessés etc..
Nous avons des projets plus spécifiques à Bangui parce que nous sommes toujours présents sur l’enclave musulmane de Bangui, des gens qui ne sont pas partis. C’est une petite enclave de 300 mètres sur 300 mètres qui est entourée d’un no man’s land, une espèce d’anneau vide et détruit qui est beaucoup plus large que l’enclave, il doit faire 500 mètres tout autour de cet anneau détruit. C’est important d‘être présents sur cette enclave, où il y a aussi des chrétiens qui viennent vendre leurs légumes, qui viennent aussi se faire soigner au centre de santé qu’on soutient. Et on a aussi ce centre d’urgences traumatologiques pour tous les blessés de Bangu. Il y a beaucoup de blessés tous les jours Les violences de décembre sont terminées, mais on a quand même un niveau de violence qui reste très élevé et qui est resté stable. A partir du mois de février, mars, le nombre de blessés du à la violence est resté stable.
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