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Centrafrique : Le ministre Dounda doit sonner la fin de recréation qui règne au sein du CNJ composé des brigands

Publié le mardi 19 mai 2020  |  Le Potentiel Centrafricain
Cinq
© Autre presse par DR
Cinq jeunes centrafricains s`initient à la conception des robots pour régler un problème communautaire.
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Le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) n’est plus une structure digne de ce nom qui défendre l’intérêt de la jeunesse centrafricaine. Les membres du bureau du CNJ sont toujours manipulés par les politiciens, soudoyés pour lancer des mouvements de troubles et payer en billets de Banque pour froisser les autorités du pays.

Si la plupart des jeunes contestent le nouveau du bureau du CNJ qui vient d’être mis en place suite à un congrès, ce n’est pas étonnant ! Le bureau en question est composé des brigands qui sont prêts à se rebeller pour des motifs superflus.

Ce 18 mai 2020, nous assistons à une scène de guérilla urbaine entre les policiers et une bande des jeunes arsouilles mobilisés dans les quartiers par le vice-président du CNJ Kikobet afin de saccager le local du CNJ sis au Stade 20.000 places.

Ce Kikobet qui dirige ces jeunes bien chanvrés et soûlés, détiennent des armes blanches, en réclamant la démission de Mme Pamela Dérom de la présidence du CNJ, et celle de M. Daniel Nzéwé qui est chargé de missions au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Ces frondeurs parlent de leur implication dans l’histoire de la vente d’un terrain qui appartient au CNJ, alors qu’en réalité, il n’en est de rien.

Ce qu’il faut comprendre est que, certains membres du bureau du CNJ qui se disent des intellectuels, se comportent comme des voyous qui font la honte des jeunes. Ceux qui prétendent diriger le pays à un certain moment, ne peuvent se comporter de la sorte, en se rebellant constamment pour donner l’impression à tout le monde qu’ils sont des canailles.

Les forces de l’ordre, appuyées par les forces de défense n’ont pas tardé à descendre sur les lieux, en dispersant ces manifestants par des tirs sporadiques. Et du coup, l’ordre est rétabli et les dévastateurs du local du CNJ ont été ensuite embarqués en vue de répondre de leurs actes rebelles.

C’est ici le lieu d’interpeller le ministre Régis Lionel Privat Dounda de prendre des mesures qu’il faut vis-à-vis du CNJ qui ternisse l’image de la jeunesse centrafricaine. Autrement dit, le bureau du CNJ qui ne fait l’unanimité, est composé des brigands qui n’ont aucun sens de responsable. Tant mieux de dissoudre l’actuel bureau et d’organiser à nouveau, une élection en vue de mettre en place un nouveau bureau.

@Herman THEMONA,
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