La Cour pénale spéciale, cour hybride lancée officiellement en octobre 2018 pour juger les crimes graves commis sur le territoire centrafricain depuis 2003, a annoncé ce lundi 25 mai avoir arrêté 9 combattants du groupe armé UPC.
Les arrestations ont eu lieu suite aux attaques dans plusieurs villes du sud-est du pays - à Obo, Bambouti et Zemio - et dont la dernière date du 19 mai. Des attaques qualifiées par la CPS de « généralisées et systématiques sur la population civile » de la part de l’UPC.
« Dans le cadre des mesures temporaires d’urgences, 9 combattants de ce groupe armé ont été arrêtés et conduits au siège de la CPS pour les besoins de l’enquête », précise le procureur spécial adjoint. Des attaques que l’UPC avait nié avoir menées dans un communiqué du 20 mai.
Dans sa déclaration, la CPS rappelle avoir déjà mis en garde les acteurs des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans ces localités. Elle rassure aussi la population de « son plein engagement, de son intransigeance et de sa fermeté à répondre au besoin de justice de celle-ci ». ... suite de l'article sur RFI