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Centrafrique : La mise en place d’un Institut Biomédical est nécessaire

Publié le mercredi 27 mai 2020  |  Le Potentiel Centrafricain
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© Autre presse par DR
Une scientifique fait des recherches sur le coronavirus, au laboratoire de l`Institut Pasteur à Dakar, le 3 février 2020.
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Bangui, Deux experts français de santé, en l’occurrence Mara et Lotch, lors d’une émission sur le coronavirus, animée sur la chaine LCI, ont évoqué l’idée de recherche d’un vaccin contre cette maladie et son expérimentation en Afrique.

Cette idée a choqué beaucoup d’Africains qui se croient considérer comme des cobayes d’expérience des chercheurs français. Les excuses présentées quelques jours plus tard, n’ont pas été admises par les Africains qui se méfient maintenant de toute campagne de vaccination.

Même son de cloche en Centrafrique où certaines personnes sont sur le point de boycotter la prochaine campagne de vaccination contre la rougeole, éclipsée par la pandémie de coronavirus et si possible celle de poliomyélite.

Sur ce point, le ministre de la santé et de la population a tenté de rassurer les Centrafricains, déclarant ainsi qu’il n’y a pas de vaccin expérimental dans le pays. A Bossembélé sur l’axe Bouar au mois d’avril dernier, la population locale a refusé de faire vacciner les enfants de 6 mois à 10 ans contre la rougeole. Certains centrafricains ont toutes les raisons d’avoir peur des vaccins expérimentaux. Car un vaccin est une substance permettant, par inoculation, d’immuniser un individu contre une maladie microbienne.

A en croire les spécialistes en la matière, le vaccin est un microbe affaibli qui est injecté. Aux prises dans l’organisme avec les globules blancs, des anticorps se forment. Quand le vrai microbe de cette maladie pénètre dans le corps, il aura en face de lui non seulement les globules blancs, mais également des anticorps qui vont le neutraliser.

Si le gouvernement centrafricain veut protéger sa population et la mettre à l’abri de toute vaccination expérimentale, qu’il mette en place un Institut Biomédical composé des pharmaciens dignes de ce nom et dotés d’équipements pour contrôler tout vaccin avant de l’inoculer à un centrafricain.

Cela nous éviterait peut-être d’être encore des cobayes d’expérience des occidentaux qui, depuis l’époque coloniale ont expérimenté des vaccins et de nouveaux médicaments à injecter par exemple la «Lomidine» en Afrique. Selon les mêmes sources en provenance des spécialités en matière de santé, la «Lomidine» est un médicament destiné contre la maladie du sommeil et expérimenté surtout en RD Congo.

A défaut d’équipement, cet Institut Biomédical pourra envoyer les vaccins au Cuba, Russie ou au Brésil, dotés de laboratoires biomédicaux de référence qui pourront vérifier si ces nouveaux vaccins ne sont pas dangereux pour le corps humain ou si ceux-ci n’ont pas d’effet secondaire, disant nuisible à la santé.

Déjà, de par le monde, une nouvelle circule sur les réseaux sociaux selon laquelle, il y’aurait en Amérique du Nord une puissante élite composée de sept personnes qui s’apprêteraient à lancer un nouveau vaccin pouvant provoquer la stérilité.

La mise en place de cet Institut Biomédical en Centrafrique ne permettra plus de recevoir du n’importe quel vaccin et produit pharmaceutique sur le territoire national. Franchement, les sujets musulmans du Nigéria qui boycottent parfois la campagne de vaccination contre la poliomyélite, commencent à avoir peu à peu raison avec cette idée qui consiste à considérer les africains comme des cobayes d’expérience.

Pour la réussite de ce projet, l’Etat centrafricain a, le devoir de former des spécialistes de haut niveau dans le secteur de la santé, du moment où le volet formation dans les domaines scientifiques pose un sérieux problème dans le pays.

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