Conformément aux textes qui régissent le fonctionnement des Entreprises et Offices parapublics, placés sous le contrôle général desdites structures, le mandat d’un directeur général qui est recruté après l’avis du conseil d’administration, est de 3 ans.
Trois ans, le directeur général de ces structures doit faire le compte rendu de sa gestion, avant de laisser la place à son remplacement.
Dans ce présent article, nous voulons parler des sociétés d’Etat telles que : Le Fonds d’Entretien Routier (FER), l’ENERCA, la CNSS, la SEGA, l’ONM et bien d’autres dont leurs directeurs généraux sont à la fin de leur gestion, en tant que responsable de ces Sociétés.
Ils ne se gênent pas de bouger, ni le conseil d’administration songe à se réunir pour décider du remplacement de ces DG à travers un nouveau avis de recrutement.
C’est au moment où les responsables se stagnent là où ils bouffent, qu’ils ne veulent pas laisser la place à leurs remplaçants. Ces structures d’Etat deviennent leur vache à lait, et les présidents des conseils d’administration, sans oublier certains ministres qui sont de connivence avec ces DG, tirent profit du « miel » qui coule dans ces Sociétés d’Etat.
Il est temps que les conseils d’administration voire le ministre contrôleur général des Entreprises et Offices parapublics puisse prendre ses responsables pour sonner la fin de récréation. Le président Faustin-Archange Touadéra a prôné la rupture dans la gestion des choses publiques, et cela doit avoir sa place dans les Sociétés d’Etat.
Si rien ne fait d’ici peu de temps, les DG desdites Sociétés vont les enfoncer dans l’enfer, à l’exemple des différents désordres d’ordre financier, la gestion du personnel et bien d’autres plaintes qui sont gravissime. En tout cas, la fin de la récréation doit être sifflée au niveau de ces Sociétés.