À quelques mois des échéances électorales en République centrafricaine, les groupes armés semblent adopter une nouvelle stratégie en dépit de leur engagement contenu dans l’accord politique pour la paix et la réconciliation (APPR-RCA). Le mouvement 3R, dirigé par Abass Sidiki, l’un des signataires dudit accord, ne semble ménager ses efforts pour respecter ses engagements. Le 14 mai dernier, ses combattants, lourdement armés, ont désarmé de force les gendarmes en poste à la brigade de Besson. Mais le chef d’État major de 3R, dans un communiqué, a nié catégoriquement l’implication de son mouvement, et parle plutôt de la diffamation à l’égard de 3R.
Comme dans une comédie ivoirienne, le 3R, dans son communiqué, pose ses conditions pour la mise en œuvre de l’APPR-RCA, mais hausse également le ton contre le gouvernement.