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Bangui : tout sur les agitations au sein du CNJ au sujet de l’affaire de faux documents et de terrain vendu

Publié le jeudi 4 juin 2020  |  aBangui.com
Centre-ville
© Autre presse par DR
Centre-ville de Bangui
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Le torchon brûle respectivement entre le bureau du Conseil National de la Jeunesse Centrafricaine (CNJ) et le collectif des présidents du Conseil local de la jeunesse centrafricaine. A l’origine, une affaire de falsification de documents administratifs, et la vente illégale d’un terrain qui aurait appartenu au CNJ.

Sur la première question, des documents auraient été falsifiés pour ouvrir des comptes bancaires. Ces comptes auraient été ouverts à la Banque Populaire Maroco-Centrafricaine (BPMC) et la Commerciale Bank Centrafrique (CBCA) afin de recevoir des fonds auprès de la conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie alloués à la jeunesse centrafricaine.

Le second problème, la vente supposée d’un terrain appartenant au CNJ à la société Bocom Petroleum Centrafrique.

Paméla Derom, actuelle présidente du CNJ, et Daniel Nzéwé, chargé de mission au ministère de la Jeunesse et des Sports, sont indexés par le collectif des présidents comme auteurs de cet acte qualifiés de « haute trahison ».

« Les hauts responsables de la jeunesse ont falsifié pas mal de documents, faisant état non seulement de la dette ou des arriérés que le pays devrait payer à la conférence des ministres, mais ils sont allés jusqu’à vendre un terrain qui appartient à la jeunesse du pays », charge Trésor Adoum, porte-parole du collectif des présidents de la jeunesse. Avant d’ajouter : « Nous avons toutes les preuves, à savoir une signature et un cachet du secrétaire général de la conférence des ministres falsifiés par le chargé de mission en matière de la jeunesse et aussi un chèque qu’ils ont émis à ces banques pour le retrait des fonds qui s’élève à 51 millions de FCFA ».

Ces accusations sont balayées du revers de la main par Paméla Audrey Dérom. « J’ignore l’ouverture ou l’existence d’un compte bancaire pour recevoir des fonds de la part de la conférence des ministres de la Jeunesse francophone. Car, le point focal qui est habilité à gérer ces fonds alloués est le chargé de mission de la jeunesse », se défend-elle.

Sur la question du terrain, elle s’est dite impatiente de voir le document. « Concernant ce terrain, j’attends impatiemment ce document auquel j’aurai apposé ma signature pour la vente. Je n’ai jamais eu vent d’un terrain qui existe au nom du CNJ ».

Dans une déclaration faite en mai dernier, le ministre Régis Lionel Privat Dounda a précisé qu’il n’y a aucun terrain existant au nom de la jeunesse et qui serait mis en vente. Le parquet de Bangui, a-t-il signifié, a été saisi de l’affaire de falsifications des documents pour que les auteurs puissent répondre de leurs actes.

Une correspondance particulière de G.N
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