La prudence est de mise : depuis quelques mois, dans la capitale centrafricaine, le service de police et de la gendarmerie à en effet constaté la recrudescence de cas de vols, vols à mains armées et de cambriolage.
« On n’a jamais assisté à un tel accroissement en fréquence et en intensité des actes de barbarie en République centrafricaine, particulièrement à Bangui », déplore un officier de la gendarmerie joint au téléphone par la rédaction du CNC.
En effet, depuis quelques mois, dans les différents arrondissements de Bangui, il ne passe jamais un jour qu’on rapporte aux forces de l’ordre des cas de vols, vols à mains armées et de cambriolage. Selon Frédéric, un commandant de l’unité d’intervention de la police nationale, l’appui des populations victimes est plus que nécessaire afin de débusquer les malfaiteurs.
Pas plus tard qu’hier, vers 17 heures au croisement Miskine/ Ben-Zvi, dans le cinquième arrondissement, un taximan, qui constate le réchauffement du moteur de son véhicule, est sorti brièvement de son véhicule pour aller chercher de l’eau à quelques mètres pour remplir son radiateur. Malheureusement 3 minutes plus tard, à son retour, la batterie de son taxi n’est plus à sa place. Elle a été dérobée par des bandits qui le suivaient de près. Une heure plus tard, au quartier Galabadja, dans le huitième arrondissement, une dame d’une trentaine d’années se voit projeter au sol par un conducteur de moto taxi qui tentait de lui voler son porte-monnaie. Comme si cela ne suffisait pas, au croisement du lycée de Gobongo, dans le quatrième arrondissement, une dame de 60 ans se voit arracher son téléphone portable alors qu’elle était en communication. Pour les cas de vols à main armée et de cambriolage, n’en parlant pas. C’est devenu malheureusement un acte banal.
Face à la montée inquiétante de ces cas de criminalité à Bangui, les forces de l’ordre multiplient des patrouilles dans la capitale, mais elles semblent dépassées par l’ampleur de la situation. Elles demandent e concours de la population pour tenter de débusquer ces malfaiteurs qui se multiplient par centaine dans le pays.