Centrafrique : Catherine samba-panza donne 6 000 000 fcfa aux séléka cantonnées à bangui

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Publié le samedi 27 decembre 2014 | Centrafrique Libre

© Autre presse par DR
Mme Catherine Samba-Panza

Une somme de 6 000 000 fcfa a été remise aux combattants de l’ex-Séléka le 24 décembre 2014, suite aux menaces de ces derniers de perturber les fêtes de fin d’année occupant les principales avenues de la capitale, surtout celles qui jouxtent leur camp de cantonnement a savoir l’avenue de l’Indépendance et des Martyrs.

Les éléments de l’ex-Séléka cantonnées au Bataillon de Soutien et de Service (BSS), au Camp Beal et au Camp de l’ex-Régiment Opérationnel de Défense du Territoire (RDOT), ont eu gain de cause après les menaces qu’ils ont proférées à l’endroit des autorités de la transition, qui, selon eux, « ne font rien et sont toujours passives devant les conditions invivables de leur cantonnement depuis plus d’une année ».

Une source proche de la Minusca déplore la gestion des ex-Séléka cantonnes et parle d’une gestion inefficace et manquant de fondement solide. «Nous ne comprenons pas pourquoi la présidence jette son dévolu sur la gestion avec argent de la crise centrafricaine. Ce sont des reformes profondes dont il faut se prévaloir pour mettre fin a cette situation qui n’a que trop durer », a-t-il regrette.

Un activiste des droits de l’homme voit en l’acte une répétition qui est encore loin de tirer la révérence. « Il y a plusieurs personnes qui souffrent et qui ont besoin de l’aide de l’Etat mais jamais elles sont exaucées. Les entreprises pleurnichent de nombreuses dettes qui traient sans remboursement devant le trésor public. La liste est longue. Nous regrettons qu’a cause des armes qu’ils tiennent, ils arrivent toujours a soutirer des autorités des sommes aussi faramineuses. Et le jour où il n’y aura plus de l’argent pour les consoler ? Qu’adviendra-t-il ? », s’est-il interrogé.

L’argent est donné le 24 décembre 2014. Une fête est encore en vue : le nouvel an. Prions pour qu’ils ne happent par ces 6 000 000 avant le 01er janvier et sortent perturber la quiétude du pauvre Centrafricain, celui qui n’aspire qu’à vivre en paix.

Mister