Le développement d’un pays ne peut que passer nécessairement par le bon état des routes qui facilitent la libre circulation, le mouvement commercial et autres activités. C’est à travers cette citation que le président Touadéra et le gouvernement s’y attèlent pour désenclaver toutes les régions de la République Centrafricaine.
Après le lancement officiel des travaux de réhabilitation de l’axe M’baïki-Boda (Sud-Ouest du pays), le tour revient à l’axe Kaga-Bandoro-Ndélé où, trois mois après la phase de sensibilisation faite dans la Nana-Gribizi et Bamingui-Bangoran à l’endroit des populations, le ministre des Travaux publics, Guismala Hamza, au nom du président Touadéra, s’est rendu à Kaga-Bandoro pour procéder au lancement officiel des travaux de réhabilitation de cet axe qui est la route nationale N°8.
En effet, la cérémonie de cet évènement a vu la présence de toutes les couches sociales de la localité. Prenant la parole en premier lieu, le président de la délégation spéciale de la ville de Kaga-Bandoro a tout d’abord souhaité la bienvenue à la délégation venue de Bangui, tout en remerciant le Chef de l’Etat qui a bien voulu répondre à leurs différentes préoccupations, notamment la réhabilitation de cette route.
Dans le même sens, le Préfet de la Nana-Gribizi a pris la parole pour louer les efforts du président Touadéra et de son gouvernement, visant le projet de connectivité rurale, orienté dans ces deux préfectures. Ce dernier de profiter de l’occasion pour exhorter les populations à accompagner ce projet, disant à veiller sur le déroulement des travaux, qui est un facteur d’appui à leur condition de vie.
Quant au Coordonnateur, représentant de la Banque Mondiale, Abdel Djoubaye Fotore, il a apprécié à sa juste valeur le sens du bon partenariat entre l’UNOPS et la Banque Mondiale dans la mise en œuvre dudit projet de connectivité rurale.
S’adressant au public à son tour lors de cet évènement, le ministre Guismala Hamza a indiqué que les régimes qui se sont succédés ne songent pas à la réhabilitation de cet axe. Vu les difficultés endurées par les populations, le président Touadéra compte abréger leurs souffrances pour que la libre circulation de biens et de personnes soient une réalité dans la région Nord-Est du pays.