Les Forces Armées Centrafricaines appuyées par la Minusca mènent une offensive contre les positions de Sidiki dans la Nana-Mambéré. Cette nouvelle a été annoncée par Vladimir Montéro, porte-parole de la Minusca qui s’abstient de donner plus de détail car, déclare-t-il, c’est une opération militaire.
Les FACA et la Minusca déclenche mènent une opération militaire contre Abass Sidiki qui sème la terreur dans le nord-est du pays, plus précisément dans la Nana-Mambéré. Cette opération a été déclenchée après de multiples mise en garde que Sidiki n’a pas daigné y prêter attention depuis son retranchement dans son traditionnel campement après qu’il ait claqué la porte et dit à Dieu à l’APPR il y a quelques semaines.
Les zones et le bilan de cette offensive demeurent top secret puisqu’il s’agit de stratégie militaire. Il faut admettre tout de même que si cette nouvelle, bien que confirmée par le porte-parole de la Minusca mais dont le gouvernement y reste muet, s’avère une réalité, c’est ce qu’attendent les populations meurtries depuis fort longtemps. Il faudra que les FACA et la Minusca s’assignent l’objectif de neutraliser, d’anéantir Sidiki et ses énergumènes qui ne cessent de mener la vie dure à de paisibles citoyens qui n’aspirent qu’à la paix pour mieux vaquer à leurs occupations quotidiennes. Cette option ne doit pas être perdue de vue pour la cohorte Sidiki tout comme celles d’Ali Darassa et Alkatim pour un retour réel et définitif de la paix dans le pays.
Une offensive militaire, et ce ne seront pas des civiles qui l’apprendront à des initiés tels que les militaires des FACA et les soldats des Nations Unies de la Minusca, doit être rapide, efficace et déterminante pour de bons et définitifs résultats. En Centrafrique, on a souvent l’impression que la Minusca et les FACA ne font que repousser des attaques dirigées contre elles sans réelle détermination d’en découdre définitivement avec leurs ennemies. On l’a vu à Alindao, à Birao et récemment à Obo puis à Bouar en ce qui concerne les attaques de la base des USMS de Wantiguira (5 km de Bouar, ndrl).
Il ne suffit pas de repousser seulement, mais de poursuivre les envahisseurs et les anéantir jusqu’’à leur dernier retranchement. Il n’y a que cela qui forcera la main des rescapés à se rendre ou à battre définitivement en retraite. C’est cela une Victoire. Et cette victoire, elle ne viendra que lorsque tout le territoire national, aujourd’hui occupé à plus de 80% par des mercenaires, recouvrira la paix et la liberté d’aller et venir sur la totalité de sa superficie. Les populations en sont conscients au point de contre attaquer les éléments de Sidiki de la région de Ngaoundaye pour se défendre de leurs exactions.
Aller et revenir librement sans être inquiété est, au jour d’aujourd’hui, plus qu’une nécessité urgente dans la mesure où le peuple centrafricain attend de pied ferme les prochaines élections qui confirmeront la bonne marche dans le processus de renforcement de la jeune et fragile démocratie centrafricaine. Une bonne tenue de ces élections confirmera la profonde volonté des Centrafricains à faire de la démocratie leur hobby. Et pour cela, tous les yeux, même ceux des aveugles et des borgnes, sont dressés vers les FACA et la Minusca qui ne doivent pas défaillir dans leur mission. Que le Dieu des armées soit avec eux et les accompagne dans toutes leurs opérations.