BANGUI — La présidente intérimaire de la Centrafrique, cloîtrée à Bangui depuis sa mise en place au pouvoir par le CNT veut la paix.
Craignant pour sa sécurité en refusant d’aller en province, c’est dorénavant sous ses portes à Bangui que la menace guette.. Celle des ex-combattants Séléka cantonnés au Bataillon de Soutien et de Service (BSS), au Camp Beal et au Camp de l’ex-Régiment Opérationnel de Défense du Territoire (RDOT), qui dernièrement menaçaient de perturber les fêtes de fin d’année dans la capitale par des manifestations dans les rues s’ils n’avaient pas gain de cause pour tout un tas de revendications, dont les conditions déplorables de leur hébergement.
Selon une source MINUSCA, la veille de Noël, afin de désamorcer la menace, la présidente aurait acheté la paix des Séléka en leur offrant plus de 6 millions de F CFA, puisés dans les fonds internationaux d’aide à la crise centrafricaine.
Une action qualifiée par un officier de la MINUSCA, témoignant sous anonymat de “Déplorable !”.
Côté Sangaris, c’est “No comment !”.