Quelque 579 ex-combattants appartenant au Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) de la ville centrafricaine de Ndélé (nord) ont démarré ce lundi le processus de leur désarmement et démobilisation.
Ce processus comporte notamment le désarmement, suivi par une visite médicale puis l'enregistrement de leur liste dans une base de données. Les ex-combattants choisiront ensuite leur orientation, soit vers les Unités spéciales mixtes de sécurité (USMS), soit la réintégration socioéconomique, a indiqué Guy-Silvère Ngoni qui dirige une mission officielle chargée de l'exécution du processus.
Dans le second cas, les ex-rebelles auront à choisir librement un métier, pour lequel ils vont subir une formation avant d'être dotés de kits d'installation. Ces métiers incluent entre autres la maçonnerie, la menuiserie, la ferronnerie, l'élevage, l'agriculture, la mécanique ou encore l'informatique, a-t-il précisé.
Le chef militaire du FPRC, Abdoulaye Hissène, a promis qu'à partir de ce processus de paix, aucune violence vis-à-vis des populations civiles ne pourra être tolérée dans la région.
Entre mars et mai dernier, la localité de Ndélé a été secouée par des affrontements interethniques entre les communautés Goula et Rounga par groupes armés interposés, occasionnant des tueries massives et des déplacements de milliers de populations.
A la mi-juin, les rebelles du FPRC avaient exprimé leur volonté de déposer les armes.