Le Porte-parole de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies de stabilisation de la paix en Centrafrique (MINUSCA), Vladimir Monteiro a déclaré que l’assassinat dimanche dernier à Besson (Bouar), de 3 FACA tombés dans l’embuscade des éléments des 3R de Sidiki Abbas ne restera pas impuni, lors d’une une conférence de presse organisée mercredi 24 juin 2020 à Bangui.
Le Porte-parole Vladimir Monteiro a expliqué que le représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies, Mankeur Ndiaye et la MINUSCA présentent leurs condoléances au gouvernement centrafricain et aux familles des disparus et souhaitent un prompt rétablissement aux 5 blessés graves évacués lundi dernier à Bangui.
Il a souligné que le convoi des forces de la MINUSCA et des FACA avait quitté Bouar à destination de Besson en vue de restaurer l’autorité de l’Etat et cela dans le cadre de l’opération « AlaLondo », lancée la semaine dernière dans la région contre le mouvement 3R.
Vladimir Monteiro a noté que les violences provoquées dans le nord-ouest de la RCA et par le FRC en avril dernier dans le nord-est ont été évoqué lundi après-midi par le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations-Unies, Jean-Pierre Lacroix lors de la présentation du dernier rapport du Secrétaire général sur la situation de la RCA au Conseil de Sécurité.
Il a noté que la ministre des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Etranger, Sylvie Baïpo Témon a pris part à la visioconférence. Le Secrétaire général adjoint a également évoqué la question sécuritaire fragile dans le pays et a encouragé les acteurs politiques à promouvoir le dialogue et le consensus et à s’abstenir de toute action qui peut déstabiliser le pays.
S’agissant du processus électoral en cours, Jean-Pierre Lacroix a salué les progrès importants réalisés, notamment le financement généreux des partenaires de la RCA.
« Cependant, il a précisé que le panier du PNUD à un déficit de financement de 10.5 millions de dollars et encourage les partenaires à apporter leur soutien technique et financier aux élections », a-t-il poursuivi.
Il convient de rappeler que la MINUSCA documente régulièrement les cas d’abus et violations des droits de l’homme et c’est des cas graves parvenus en leur possession qui sont évacués à Bangui pour des poursuites judiciaires.